Le quartier de Rambervillers est encore sous le choc. Une fillette portant le nom Rose est morte dans un sac de poubelle mardi 25 Avril à Rambervillers, Vosges. Soupçonné d’avoir tué la jeune fille, un adolescent de 15 ans est mis en examen jeudi soir et est placé en garde vue. Une enquête a été ouverte par le parquet et la section de recherche de Nancy pour déterminer la cause exacte de la mort de la petite fille.

Les faits

La petite fille jouait dehors alors que sa mère était à l’intérieur avec son autre fille. Sa mère inquiète de ne pas voir sa fille rentrer a signalé sa disparition en début d’après-midi aux policiers municipaux de Rambervillers. Elle a appelé les gendarmes vers 15 heures. Vers 16h30, un adolescent de 15 ans a appelé la gendarmerie pour indiquer avoir trouvé le corps d’une fillette devant chez lui. Les forces de l’ordre se sont ensuite rendus sur place. Le corps sans vie de la petite fille a été retrouvé dénudé dans l'appartement (et non pas devant) à environ 100 mètres de son domicile familial.

Selon Jean-Pierre Michel, le maire du village, les secours ont tenté de réanimer la fillette, en vain.

Un adolescent suspecté

L'adolescent de 15 ans qui avait appelé la gendarmerie a été arrêté dans l’enquête et mis en examen jeudi soir. Il s’agit d’un jeune homme au comportement troublant domiciliant à l'étage où le corps a été retrouvé. Le jeune garçon avait déjà été hospitalisé en psychiatrie. Selon plusieurs témoignages, celle-ci vagabonde dans les rues de la ville depuis quelques jours et abordait des petites filles pour insister de leur faire montrer son chat dans son appartement. L' adolescent a déjà été mis en examen, en Février 2022, pour des faits d'agression sexuelle, viol et violences sur mineur de 15 ans.

Il a été placé en CEF (Centre Educatif Fermé) pour une durée d’un an et était sorti en Février 2022.

La colère des parents de Rose

La mère de la victime, âgée de 34 ans a exprimé sa colère mercredi matin auprès des journalistes après la mort de sa fille Rose dans les Vosges. La douleur éprouvée lors de la mort de cette fillette est violente et elle se sent détruite.

"Comment on peut être pire que ça, dites-moi, que de perdre un enfant”, exprime la mère de la victime.

"Je ne le souhaite à personne, c'est très douloureux. Rien ne peut remplacer ma petite fille." poursuit-elle.

La maire de la Commune a déclaré que l’adolescent suspect souffre de troubles psychiques. Des habitants dans les Vosges déclarent l’avoir déjà vu parler seul et avec son vélo. Une enquête est déjà en cours à la section de recherche de Nancy. Une autopsie doit également être réalisée pour chercher les causes de la mort de la fillette