Si l'option vous intéresse, elle pourrait devenir votre réalité à quelques frontières de la France ! En effet, en Suède une pause sexe autorisée au travail d'une heure par jour pourrait voir le jour à l'issue d'un conseil municipal qui se tiendra prochainement.
Per-Erik Muskos, élu local de la petite bourgade d' Övertorneå, souhaite relancer la natalité dans sa ville située proche du cercle polaire, où vivent environ 5000 habitants.
Il met en avant la possibilité de renforcer les liens dans les couples, puisqu'il s'agirait de pouvoir retrouver son conjoint, et non pas son collègue ou son amant.
Une pause sans les enfants et les tracas du quotidien, pour vous délivrer de l'endorphine et devenir plus prolifique au travail donc... L'idée est alléchante, quoique la concentration de certains employés pourraient s'en voir réduite à néant (DSK si tu me lis) !
Cette proposition a fait grand bruit à l'échelle internationale et vient même d'être reprise dans le New York Times, l'élu a ainsi déjà réussi à faire parler de lui et de sa ville, actuellement en train de s'éteindre à petits feux. Mais le projet de loi demeure sérieux et Per-Erik Muskos met en avant des chiffres sur la natalité et l'extinction de sa ville pour montrer le bien fondé de son idée, de même qu'il met en exergue que la sexualité amène au bien-être et que l'épanouissement au travail, comme certaines Start up l'ont mis en lumière, rend les employés plus performants.
Le sexe au bureau, une idée fondée ?
Nul doute que l'idée du suédois a ses limites, notamment parce qu'on ne pourra pas vraiment contrôler ce que font les employés sans tomber dans l'abus et que les célibataires risquent de tourner en rond. Cependant, le fait de dédier une heure sans culpabilité à des couples qui ne prennent plus le temps d'être ensemble ou des célibataires qui n'ont plus le temps de se draguer n'est pas vaine.
De même, le fait de faire référence à la sexualité dans cette heure pourrait, consciemment ou non, aider quelque peu la natalité à se redresser et les couples à se créer ou se rapprocher...
L'élu admet qu'il n'y aura pas de réelles vérifications et que s'il doit y en avoir, c'est que l'objectif de favoriser les liens charnels entre les habitants de sa ville ne sera pas atteint.
Il assure que ce sera progressif et que si déjà les couples passent plus de temps ensemble, ils seront plus complices et pourront davantage procréer.
Finalement, outre la mise à disposition d'une heure dédiée à la découverte de l'autre et à la sexualité, c'est une vérité crue et criante qu'il met en avant : à force de stress et de travail, on ne prend plus de temps pour son couple ni pour sa famille. A méditer !