Harvey Kenyon-Cairns, âgé de trois mois, a été convoqué à l'ambassade des Etats-Unis de Londres pour suspicion de terrorisme. Il devait prendre l'avion vers Orlando, en Floride, pour rejoindre ses grands-parents. Sauf que le grand-père étourdi a coché par erreur la case "oui" sur la demande de visa de son petit-fils pour la question touchant à une quelconque implication dans des activités de Terrorisme ou de sabotage. La demande a immédiatement était invalidée et l'homme a déclaré qu'il ne pouvait pas croire que l'administration américaine n'ait pas compris que ce n'était q'une erreur et qu'un enfant de seulement trois mois puisse avoir des mauvaises intentions.
Convocation improbable pour le "petit terroriste"
Le petit garçon a immédiatement été convoqué à l'ambassade de Londres pour être soumis à un interrogatoire qui va durer une dizaine d'heures. The Guardian, qui a révélé l'histoire, souligne ironiquement que la procédure a duré plus de temps que la durée du vol Londres-Orlando. On se demande bien ce que les policiers et le petit Harvey ont pu se dire pendant dix heures. Le grand-père prend le parti d'en rire et explique fièrement que le petit n'a "pas pleuré une seule fois". Mais en plus du retard et du dérangement du bébé, cet erreur a coûté 3500$ à Paul Kenyon, son grand-père, le prix d'un nouveau billet. Le bébé a finalement été relâché et a pu rejoindre sa famille aux Etats-Unis après que sa mésaventure ait fait le tour du monde.
Un durcissement des conditions d'entrée sur le sol US
Faire de l'humour ou mal remplir le formulaire de demande de visa est très mal perçu par les autorités américaines. Ces derniers mois, le contexte d'inflation des attentats terroristes partout dans le monde et l'élection de Donald Trump ont mené à la mise en place de mesures de sécurité de plus en plus restrictives pour entrer sur le territoire américain.
Les contrôles migratoires ont été drastiquement renforcés et les résidents de certains pays du Moyen-Orient ont purement et simplement été bannis d'entrer sur le territoire américain comme annoncé plus tôt par Donald Trump pendant sa campagne. Le groupe français PNL en a d'ailleurs fait les frais, les deux frères, privés de visa, ne pourront pas se produire au festival Coachella ce week-end. Pour des raisons inconnues du grand public, ils se sont vu refuser leur demande et ont à présent une semaine pour convaincre l'administration américaine de leur bonne foi.