La situation de la femme algérienne est assez ambiguë et équivoque,elle n’est pas très simple à définir dans le sens où celle-ci est tournée versl’avenir tout en étant ancrée dans les traditions et les valeurs qui lui ontété livrées par les parents et les grands parents. En dépit de la souffrance etde l’injustice, la femme algérienne est devenue la complice de l’autoritémasculine sans en rend compte.
Les femmes Algériennes depuis des années occupent des postesimportants dans la société, et elles l’assurent avec excellence, d’une façon impressionnanteen dépit des défis et des aléas qu’elles ont subie et qu’elles continuent àsubir. Il est indéniable que la femmealgérienne possède d’une soif de relever les défis, historiquement parlant. Aujourd’hui,elle est partout dans tous les domaines grâce à ses sacrifices, cette positionsociale qu’elle a acquise, elle l’a dignement arraché au milieu d’une juntemasculine très misogyne et parfois agressive.
La femme algérienne a bien compris les enjeux de sa libération, l’école,l’éducation et l’apprentissage ont été des motivations indispensables et capitales.
Elle a su combattre contre la conditionde subordonnée, celle des femmes d’avant en général, celle dont la plupart d’entreelles étaient non instruites ou absolument analphabètes. Elle a arrivé à seglisser dans plusieurs domaines et d’occuper plusieurs fonctions, même dans ledomaine de la politique, elle a pu avoir une part de ce monde qui étaittotalement masculine, mais ça reste encore limité et elle a encore un longchemin à parcourir.
Dans une société malade, unesociété qui souffre d’abâtardissement à tous les niveaux, la femme souffre du harcèlementsexuel et du chantage psychologique mais elles préfèrent dans la plupart descas supporter cette torture et garder le silence pas que pour ne pas perdre sonemploi mais aussi pour ne pas attirer les foudres de l’humiliation et du déshonneursur elle ou même sur sa famille.
La femme algérienne a arrivé à conquérir certaines autonomies :financière par exemple, souvent importante, ce n’est pas pour défier l’homme,mais c’est pour se protéger d’une certaine situation de condamnation, pouréviter de tomber dans la condition de leurs mères ou de leurs grands-mères.