Les peuples pygmées des forêts équatoriales disposent d'un milieu de vie commun avec leur assentiment conceptuel. Happés par leur vivacité culturelle, les pygmées demeurent des peuples proches de la nature et de leur environnement, tout en préservant les acquis qui les prédéfinissent tout au long de leur existence. Le Docteur Jean Nke Ndih, Eco-anthropologue, chercheur au Cerdotola, présente une exposition photos sur les peuples pygmées. Ce spécialiste des questions d'environnement et de développement des peuples autochtones, va du 2 au 10 août 2019, proposer des images de pygmées dans leur milieu environnemental.

D'origine camerounaise, le chercheur projette simultanément les franges de vie et d'évolution des peuples autochtones du Cameroun vivant dans un milieu bien déterminé. Cette exposition sera présentée au Musée des Peuples de la Forêt à Yaoundé. Cette présentation opte pour la mise en valeur et la défense de l'identité de ces peuples de la forêt. Le travail tel qu'il sera présenté vise sans doute à interpeller les conditions des forêts d'Afrique Centrale où vivent de nombreux groupes ethniques pygmées. Leur évolution sociétale est parallèlement liée aux ressources de la forêt. Durant l'expo, on pourra trouver sur place des spécialistes des questions sur les différents sujets de débats de 9h30 à 16h.

Une exposition au centre de l'environnement

Le Dr Jean Nke Ndih dans cette exposition, espère mieux faire connaître un des peuples autochtones emblématiques de l'Afrique, à travers ces illustrations. Il est d'ailleurs l'auteur de plusieurs ouvrages et essais littéraires ("Le Pygmée et la camionnette d'émancipation", Ed. Bénévent 2000...) liés à ce sujet.

Initialement connus depuis de nombreuses années, ces peuples font l'objet de la curiosité des autres civilisations et se distinguent par leur attachement aux variations de la nature. Ces personnes de petites tailles ou de tailles moyennes vivent en autarcie et continuent de préserver leur mode de vie ancestral.

Loin d'êtres confinés dans un système conventionné par le modernisme, ces gardiens du temple vivent de l'apport que leur offre la nature tout en la préservant.

En parcourant tour à tour l'exposition du chercheur, on constate que ces peuples autochtones ne prélèvent dans la nature que ce qui est essentiel pour leur vie. Cela peut être indiqué ici comme un exemple à copier par les sociétés modernes actuelles qui elles exploitent abusivement l'environnement. Les écologistes et les environnementalistes ont déjà tiré la sonnette d'alarme face à ces dégâts que peuvent causer la destruction de l'écosystème mondial. Cela découle inexorablement du non-respect des équilibres entre la nature et l'Homme.

Les pygmées, un exemple pour la préservation de l'écosystème mondial

Cette présentation imagée de ces communautés s'achève le 9 août 2019, qui est " La Journée Mondiale des Peuples Autochtones".

Elle mettra ainsi les peuples pygmées à l'honneur concernant les liens symbiotiques qu'ils entretiennent avec l'écosystème forestier. Cette exposition est un partage des connaissances du Dr visant à montrer son engagement de chercheur humaniste sur la vie de ces communautés qu'il côtoie depuis plusieurs années.

Rappelant communément le vivre-ensemble que prône le Cameroun depuis plusieurs années.Toutefois cette expo itinérante est appelée à être organisée à travers tout le pays. Elle vise notamment les États de la zone CEMAC (Communauté économique et monétaire de l'Afrique Centrale), dont la plupart ont des communautés similaires. Cette expo du Dr Jean Nke Ndih a déjà eu lieu en France (Mairie du 11e à Paris en2013...) et en Belgique (au Parlement Wallon à Namur en 2013...).