Ce mardi 21 janvier, le 50e Forum économique mondial a pris place à Davos, en Suisse. Deux personnalités diamétralement opposées étaient invitées : Donald Trump et la jeune militante écologiste Greta Thunberg. Alors que la Suédoise annonce une apocalypse climatique, le président fustige les « prophètes du malheur ».

Les émissions de CO2 n’ont pas diminué, estime Greta Thunberg

Invitée pour la deuxième année consécutive à Davos, Greta Thunberg estime que "rien n'a été fait" pour le climat et que les "émissions de CO2 n'ont pas diminué". En dépit des discours en faveur de l'environnement, la Suédoise dénonce le manque d'action politique et économique.

Certes, elle attire l'attention médiatique, mais en parler ne suffit pas. Il faut agir. Dans l'après-midi, elle a ouvert une table de négociations au titre sans équivoque : "Éviter l'apocalypse climatique".

Les écologistes sont des "prophètes du malheur", déclare Donald Trump

Le président américain, climato-sceptique a qualifié les écologistes de "prophètes du malheur" et de "diseurs de bonne aventure". Il affirme que nous ne sommes pas à une époque pour le pessimisme, en citant des exemples de prédictions écologiques alarmistes qui se sont révélées fausses, comme la fin du pétrole dans les années 1990. "Nous ne laisserons jamais le socialisme radical détruire notre économie, ruiner notre pays ou supprimer notre liberté", clame le milliardaire Trump.

Donald Trump compte défendre l'American First

Donald Trump a ensuite vanté sa politique d'American First et a déroulé ses performances en termes de croissance économique et de création d'emplois aux États-Unis. Loin de toute préoccupation écologique, le milliardaire était fier de l'abondante production d'hydrocarbure du pays, faisant du pays le "numéro un mondial du gaz et du pétrole".

Une provocation de plus destinée à Greta Thunberg et aux autres militants écologistes présents dans la salle. Le prix Nobel de l'économie, Joseph Stiglitz, était abasourdi.

Le président s'était déjà attaqué à la jeune activiste sur les réseaux sociaux. Le 12 décembre 2019, il postait sur Twitter : "Tellement ridicule. Greta doit travailler sur son problème de gestion de colère, puis aller voir un bon vieux film avec un ami.

Détends-toi Greta, détends-toi." La Suédoise avait réagi en changeant sa biographie sur son compte Twitter et en se présentant comme "une jeune fille qui essaie de gérer sa colère en train de se faire un ciné avec un ami".