Le Cameroun étant un pays de paix et multiculturel, le Chef de l'Etat S.E. Paul Biya instruit régulièrement des mesures sécuritaires et des mesures de protection pour les biens et les personnes. Le Cameroun, à travers son gouvernement, use de diverses stratégies pour palier à certaines démesures sécuritaires.
Les FDS (Forces Nationales de Défenses et de Sécurité) dans leur rôle civilo-militaire et stratégiques donnent le meilleur d'eux pour préserver le pays des agents terroristes et de fauteurs de troubles. La 35è édition de la Journée Internationale de la Femme (JIF) a par ailleurs été perturbée ce 8 mars 2020, par des attaques ciblées de terroristes à Galim (dans la région de l'Ouest) et à Bamenda (dans la région du Nord-Ouest).
Sachant que la crise dans les régions du NOSO (Nord-Ouest et Sud-Ouest) est activée par des sécessionnistes et des terroristes, le gouvernement camerounais a mis en place plusieurs mesures afin de protéger les populations. Le Ministère de la Communication a d'ailleurs produit un communiqué en direction de l'opinion nationale et internationale à cet effet.
Le Cameroun dans une phase sécuritaire avancée
Le GDN (Grand Dialogue National), instruit par le Chef de l'Etat, s'est déroulé à Yaoundé du 30 septembre 2019 au 4 octobre 2019 au Palais des Congrès. Il a par ailleurs vu sortir de cette grande assise nationale, plusieurs résolutions qui ont par ailleurs été concrétisées par la libération de 300 sécessionnistes et prisonniers politiques.
Un statut spécial a été donné aux "anglophones" et le processus de Décentralisation à travers le transfert de compétences des CTD (Collectivités Territoriales Décentralisées) est en cours.
Ce qui démontre de l'effort du gouvernement camerounais à vouloir préserver la paix et l'unité nationale. Ce 8 mars, journée de la célébration de la JIF, des terroristes animés par le déshonneur et l'anarchie ont attaqué sans complaisance la localité de Galim (dans le département des Bamboutos), en dépit de l'attentat perpétré à Bamenda, par les rebelles sécessionnistes, non loin de la tribune officielle prévue pour le défilé des femmes.
Cette attaque de Galim s'est effectuée dans la nuit du samedi 7 mars 2020, dans les environs de 19 heures et 30 minutes.
Des attaques calculées
Le gouvernement de la République a ainsi fait une sortie à l'endroit de l'opinion nationale et internationale pour une communication institutionnelle via le Ministère de la Communication.
L'attaque de Bamenda par ces rebelles sécessionnistes, s'est déroulée aux environs de 10 heures, ceci dans le vif des manifestations festives à la place des cérémonies de cette même ville. Ces hors la loi ont actionné un engin explosif improvisé à une centaine de mètres de la tribune officielle. Cette explosion était télécommandée à distance et a naturellement semé l'émoi et la désolation parmi les participants réunis pour la célébration de la JIF.
Cette explosion a fait état d'un militaire tué et de 7 blessés graves (4 militaires, 2 fonctionnaires de la police et un civil). Sur les très hautes instructions du Chef de l'Etat, Chef des Forces armées, l'ensemble des blessés a été transporté par voie aérienne à l'hôpital général de Douala et a aussitôt été pris en charge.
Par ailleurs, le Ministre de l'Administration Territoriale Paul Atanga Nji a tenu une importante conférence de presse le 9 mars 2020 à Yaoundé, afin de décrier les malversations de certaines ONG et Associations de Droits de l'Homme, qui n'ont fait aucun commentaires face à cette attaque, mais usent de moyens fallacieux pour produire des rapports erronés et sans véritable information vérifiée. Toutefois, l'Armée Camerounaise demeure sereine et continue de protéger les populations à travers ses actions et son dévouement pour la paix et l'unité nationale.