L'année 2020 pourrait être une année bien sombre pour la planète et l'humanité. Alors qu'elle n'a commencée qu'il y a quatre mois à peine, la pandémie du coronavirus a fait des milliers de mort, l'Australie a été ravagée par des incendies. Un incendie a frappé à côté de Tchernobyl et les conséquences pourraient être dramatiques même si ce n'est pas comparable à ce qu'il s'est produit lors de l'explosion de la centrale en 1986. Un nuage de particules radioactives a traversé la France. Quel sera l'impact pour les Français?

Un nuage radioactif frappe la France

En 1986, un réacteur de la centrale nucléaire de Tchernobyl, situé en Ukraine, explose générant un nuage de pollution qui au gré du vent va s'exporter dans l'Europe entière. La distance fait qu'il a perdu de sa radioactivité et donc de ses effets négatifs. A l'époque, ceux qui le désiraient, pensaient que le virage s'était arrêté à la frontière Franco-Allemagne. Plusieurs années plus tard, il a été prouvé que l'Hexagone n'avait pas été épargné.

Depuis le début du mois d'Avril, de graves incendies font rage autour de l'ex-centrale nucléaire de Tchernobyl, libérant des substances radioactives dans l'atmosphère. Selon l'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN,), le nuage dégagé a touché la France, mais sans toxicité détectable.

Les autorités ukrainiennes auraient interpellé l'homme qui a déclenché l'incendie. Ce dernier risque une peine de prison et une lourde amende. Toujours selon l'IRSN, les masses d'air qui ont touché la France sont passées dans le ciel entre le 3 et le 12 Avril dernier.

Le risque sanitaire est « insignifiant »

La crise du coronavirus fait de nombreuses victimes en France et il est très difficile de contrôler la propagation du virus.

Pour autant, le nuage qui vient de toucher la France semble être peu chargée en particules radioactives. Personne ne se trouvera dans une situation délicate. En effet, les différents médecins et experts ont mis en avant que l'intensité de la radioactivité était faible. Pour cela, ils ont effectué des tests sur différents prélèvements de l'air.

Les résultats obtenus se situent en dessous des seuils d'alerte. A la différence de ce qu'il s'est passé en 1986, où les résultats étaient supérieurs aux seuils d'alerte. Néanmoins, les experts gardent un œil attentif sur la situation actuelle en Ukraine mais aussi sur les vents. Si la situation s'aggrave, il faudra trouver différentes mesures pour y remédier. Néanmoins, avec les mesures de confinement liées au coronavirus, nombreux sont les Français qui sont invités à rester chez eux. Si un déconfinement partiel est prévu pour le 11 mai prochain, rien n'est encore officiel ou confirmé par le gouvernement.