La Russie et l’Ukraine sont entrées en guerre depuis maintenant près d’un mois. Cette guerre en Ukraine a engendré de lourdes pertes au sein des deux États. Face à cette situation, les dirigeants envisagent l’élaboration d’un traité de paix.

Guerre en Ukraine : le vice-président russe annonce le retrait des soldats.

Au 34e jour de la guerre entre les militaires russes et ukrainiens, les tensions entres les pays semblent s'alléger. À l’issue des discussions, le vice-ministre de la Défense russe Alexandre Fomine a annoncé mardi la signature d’un traité de paix dans les prochains jours.

Il affirme que la Russie va réduire radicalement son activité militaire en direction de Kiev et Tcherniguiv. Ceci dans le but d’entrer dans la dimension pratique des négociations. De plus, Vladimir Medinski, représentant du Kremlin et chef de la délégation russe, déclare que les clauses proposées par l’Ukraine feraient objet d’une étude approfondie. Il estime une probable rencontre entre les deux chefs d’État Vladimir Poutine et Volodymyr Zelensky, si les deux pays parvenaient à conclure un accord.

Quelles sont en réalité les clauses proposées par l’Ukraine ?

Le représentant de la délégation russe a évoqué dans une deuxième déclaration, quelques détails sur la proposition de David Arakhamia, le négociateur en chef ukrainien.

En effet, la capitale de l’Ukraine, Kiev, semble être favorable à une neutralité sous réserve que les puissances étrangères garantissent sa sécurité. Cette neutralité consiste pour le pays à renoncer à son intégration à l’OTAN. L’OTAN étant une ligne rouge de Moscou. L’Ukraine accepterait également de refuser l’installation des bases militaires étrangères.

De même il veut opter pour un statut « non nucléaire ». À cela s’ajoute le recours à l’article n° 5 du traité de l’alliance atlantique. Cet article stipule que toute attaque contre un membre est une attaque contre tous. Une autre volonté de l’Ukraine est que les garanties ne couvrent pas la Crimée qui est une annexe de la Russie depuis 2014.

Il en est de même pour les territoires sous contrôle de séparatistes prorusses. L’Ukraine voudrait que ces différends soient étudiés séparément. Pour finir, l’Ukraine souhaiterait que la Russie n’oppose aucune résistance à son adhésion à l’Union européenne.

La proposition de signature d’un traité était partie depuis peu du président ukrainien Volodymyr Zelensky. Mais le président de la Russie ne lui avait pas donné une suite favorable. Plusieurs éléments justifient la nouvelle orientation des Russes vers les négociations.

Pourquoi la Russie accepte-t-elle de négocier avec l’Ukraine ?

À l’entame du conflit en Ukraine , la Russie se disait prête à faire usage de tous les moyens nécessaires pour atteindre son objectif.

Son principal but étant d’annexer certains territoires ukrainiens. La Russie n'était pas dans l'optique des négociations. Ce dernier a d’ailleurs déployé une grande troupe de soldats qui avait pour mission d’éliminer toute résistance. Néanmoins, cette guerre dura plus que prévue compte tenu de la résistance des troupes ukrainiennes. À cela s’ajoutent les conditions climatiques qui ont rendu certaines routes impraticables en Ukraine. Chose ayant compromis l’efficacité du convoi de chars envoyé par la Russie vers Kiev. Aussi il faut noter que cette guerre impacte négativement la Russie. En plus de la lourde perte dans le rang des soldats, l’économie du pays est en chute. Ceci est dû à la fermeture des portes de plusieurs entreprises installées en Russie.

Poutine se voit donc contraint à une trêve.

En résumé, la Russie prévoit l’élaboration d’un accord de paix avec l’Ukraine, en vue de mettre fin à la guerre entre les deux États. Volodymyr Zelensky reconnait qu’il y a une avancée de la situation. Il reste cependant très méfiant.