Que vous l'ayez vu venir ou non, le sentiment est le même : vous êtes dévasté. Vous vous étonnez de votre vulnérabilité et vous vous demandez : "Pourquoi est-ce arrivé ?". La psychologie permet de vous aider dans ces temps difficiles et de vous remettre face aux épreuves de la vie. Le malheur est inévitable, qu'il vienne de votre travail, votre famille, ou de la toxicité de votre couple.

La vie nous réserve tant d'épreuves : chagrin, maladie, blessure, mort, abandon. Bien que nous partagions des expériences similaires, chaque blessure est personnelle.

Peu importe le nombre de fois où des personnes bien intentionnées disent : "Nous comprenons", elles ne le font pas. Il se peut même que vous leur en vouliez d'avoir essayé. Les conseils ou les réponses rapides sont toujours faux, voire insultants, lorsque quelqu'un est profondément blessé.

Quand la vie vous frappe violemment, ne vous relevez pas tout de suite. Comme quand on trébuche et qu'on tombe, on a l'impulsion de se relever et de recommencer à bouger. Mais ignorer une blessure grave ne fera qu'empirer les choses. La douleur exige de l'attention; elle doit être reconnue et prise en compte avant que vous puissiez aller de l'avant.

Le chagrin arrive à tous à tous moments

Si vous lisez cet article, c'est que vous vous comptez peut-être parmi les cœurs brisés.

Vous avez soigné des mourants, perdu des êtres chers, souffert de chagrin d'amour ou autres? Vous pleurez seul dans la rue, au bureau, parfois avec des amis et de la famille. Vous avez essayé d'éviter le chagrin d'amour mais, comme tout le monde, il a fini par vous trouver. C'est une des cruelles certitudes de la vie.

Honorez votre douleur

L'évitement de la douleur l'augmente. Pour guérir, il faut passer par la porte du deuil. La blessure émotionnelle que vous ressentez dépasse la simple tristesse; c'est tout votre être qui la ressent. Votre douleur doit être honorée, vous ne devez pas la fuir. Débranchez-vous, vous avez besoin de prendre du temps pour développer votre réflexion.

Lorsque les autres, même s'ils sont bien intentionnés, vous conseillent de passer à autre chose, ignorez-les. Patience et temps sont les deux facteurs qui vous permettront de guérir. Les personnes de votre entourage doivent comprendre cet élément.

Tendez la main

Votre guérison nécessitera des temps de solitude, mais il faut éviter que ces moments d'isolement ne deviennent malsains. Se blâmer, accepter d'être une victime, ressentir de l'amertume sont autant de démons qui apparaissent lorsque la douleur profonde les invoque. Appelez vos amis, cherchez des groupes de soutien et du réconfort dans la méditation, la philosophie ou la prière- tout ce qui vous apporte la tranquillité d'esprit.

Faites une pause

Il est important de faire une pause dans la douleur et de s'engager dans un cloisonnement sain. Chacun trouve un soulagement de manière différente. Certains le trouvent dans des activités créatives telles que l'écriture, la lecture, la musique, l'art ou le cinéma. D'autres le trouvent dans le mouvement comme la danse, la randonnée, les longues promenades, etc. Choisissez une tâche qui vous fait entrer dans une autre réalité pour un court instant. Pas d'inquiétude, la douleur sera toujours là à votre retour, mais vous serez davantage prêt à l'affronter en étant reposé et fortifié.

Tirez les leçons de l'expérience

On dit que la route de la sagesse est pavée de souffrances. Réfléchir, explorer et réfléchir, sans s'attaquer ou se blâmer, vous ouvre à une plus grande compréhension et compassion pour vous-même et les autres.

Une attitude d'apprentissage vous aidera à découvrir la valeur de cette expérience. Vous découvrirez peut-être aussi une nouvelle liberté curieuse : en vous remettant d'un traumatisme émotionnel ou d'un chagrin d'amour, vous devenez plus fort, plus sage et plus résistant.

Allez de l'avant

Certaines personnes laissent la souffrance les définir, les façonner et, en fin de compte, leur voler la vie. Après vous être donné le temps de faire votre deuil, après avoir tendu la main à d'autres pour obtenir du soutien et avoir fait de la place pour votre rétablissement, vous devez prendre une décision : laisserez-vous la douleur émotionnelle vous retenir ou déciderez-vous de l'utiliser pour vous propulser dans une nouvelle direction ?