L'enlèvement, ou couramment appelé « kidnapping », est l'action qui consiste à prendre un individu et le détenir dans un endroit sans qu'il donne son consentement. Très souvent, ces gestes sont effectués dans le but de soutirer de l'argent, d'obtenir des informations ou des privilèges d'une personne proche de l'individu enlevé. Le groupe État islamique est particulièrement connu pour ces pratiques au cours des dernières années.

Les prises d'otage sont également un type d'enlèvement. La séquestration est le terme utilisé pour désigner la privation de liberté d'un individu, l'enlèvement étant le moment où un ou des individus en privent un ou des autres de leur liberté de mouvement.

Ce type de pratique est moins présent en Europe et dans les pays développés. Certaines parties du monde sont très touchées. Le Moyen-Orient et l'Amérique latine sont très affectés. Par exemple, les chiffres officiels démontrent qu'au Mexique, il y a 438 enlèvements par année. Les autorités croient que les chiffres réels sont bien plus hauts. En Colombie, 3500 cas avaient été enregistrés en l'an 2000. Le nombre est descendu dans ce pays à 123 en 2011. Mais, cela y demeure un phénomène important.

Les enlèvements et la France

Dans l'Hexagone, il y a peu d'enlèvements. Mais, selon les autorités françaises, il y une soixantaine de citoyens français qui sont gardés sans leur consentement chaque année. Les chiffres réels pourraient être plus élevés car le ministère des Affaires étrangères ne reconnaît que les cas politiques.

Dans le passé, la politique de la France était la négociation afin de sauver les otages. L'État était prêt à payer des rançons grâce à un fonds constitués pour les services de renseignements. Depuis l'opération Serval, le pays semble avoir adopté l'attitude anglo-saxonne de ne pas négocier.

Dans le Code pénal français, le délit lié au fait de retenir une personne sans son consentement est passible de 20 ans de prison. De plus, si des violences physiques sont associées à l'enlèvement, les peines peuvent atteindre 30 ans de prison et la prison à perpétuité si le geste est associé à des actes de barbarie ou de torture.