Syriza, qui a Alexis Tsípras comme chef, a réussi à faire élire 149 députés sur les 300 possibles lors des élections législatives de début 2015. À un siège d'avoir la majorité, le chef du parti est choisi comme premier ministre du pays. Le parti est formé d'une coalition de partis politiques de gauche et d'extrême-gauche mise sur pied en 2004. Cette coalition s'est ralliée derrière son chef en 2009 et est devenue un parti politique en 2013. Le parti rallie 17 formations ou groupes politiques de la gauche, ou environnementaliste.

Lors des élections de 2012, le parti est élu à titre d'opposition officielle au parlement grec. Lors des élections européennes en 2014, le parti obtient de meilleurs résultats que le premier ministre en place avec 26 % des intentions de vote. En juin 2014, les sondages placent Siryza en tête. Cette position se concrétisera lors des élections en janvier 2015.

Plusieurs observateurs décrivent Syriza comme un parti populiste bien que ses positions soient maintenant moins radicales. Syriza ne prône pas la sortie de la Grèce de la zone euro, mais n'encourage pas sa présence réellement. Il sont considérés comme des eurosceptiques. Le parti prône la laïcité et dénonce les privilèges de l'église orthodoxe.

Les idéologies que privilégient le partie politique sont le socialisme démocratique et l'anticapitalisme. Le parti est clairement contre le néolibéralisme du gouvernement européen. Pour eux, la voie suivie par l'Union européenne n'est pas la bonne. Il veut davantage de justice sociale et une valorisation et un respect des droits fondamentaux.

Le mouvement est très égalitaire au niveau du rôle de la femme dans la société. Il met de l'avant des politiques antiracistes et pour l'égalité des sexes. Par exemple, le parti est pour la légalisation du mariage homosexuel. Parmi les enjeux majeurs pour Syriza, la renégociation de la dette publique est importante. Pour davantage de justice sociale, le parti veut augmenter de 75% les impôts sur le revenu des gens ayant un revenu supérieur à 500.000 euros et augmenter le salaire minimum à 750 euros par mois. Ces mesures sont populaires au sein de la classe moyenne avec les résultats connus en janvier dernier.