La France comme tous les autres pays de l'Union Européenne a fermement condamné la décision de la Russie de faire la guerre à l'Ukraine, et lui a par la suite enjoint de mettre fin à ses opérations militaires. Le chef de l'Etat a fait une déclaration à travers un tweet ce jeudi, affirmant en substance que "la France est solidaire de l'Ukraine, qu'elle se tient aux côtés des Ukrainiens et agit avec ses partenaires et alliés pour que cesse la guerre".
Quelle efficacité des mesures prises pour condamner les actions de la Russie ?
On pourrait être amené à se poser des questions sur l'efficacité de cette condamnation du président Macron ainsi que de ses alliés occidentaux à l'égard de la Russie.
A voir la tournure que semble prendre les évènements, il apparaît que les condamnations bien que fermes, n'aient aucune incidence sur le régime russe qui semble bien décider à en découdre avec son voisin ukrainien. L'objectif serait alors d'adjoindre des sanctions aux simples condamnations peu importe leur niveau de fermeté. Mais à cette question quid du type de sanction qui pourrait faire reculer la Russie dans son désir de suprématie à l'échelle géographique.
Que devrait faire le président Macron dans un tel contexte?
La Russie dit tout haut, ignorer les sanctions faites à son encontre par les occidentaux. De ce fait, si les condamnations n'ont aucune incidence sur la détermination russe, les sanctions encore moins.
Bien que le prédisent ukrainien Zelensky appelle à l'unité des pays alliés, le président Macron devrait non seulement continuer sa mission de médiation entre la Russie et l'Ukraine, et militer pour l'harmonisation d'une position européenne commune face à ce conflit. En outre, il devrait anticiper sur les contrecoups économiques qu'une telle guerre pourrait entrainer pour la France notamment en matière de fourniture énergétique avec la Russie.
Il est important de souligner que hormis les condamnation fermes à l'égard de la Russie, le président Macron a fait un geste d'ouverture à l'égard des réfugiés Ukrainiens, en autorisant leur accueil sur le territoire français.
Toutefois pendant lors de sa visioconférence avec les autres dirigeants du G7, le président Macron s'est dit ouvert à ne pas fermer la porte de la diplomatie, et donc à ne pas rompre le dialogue avec le gouvernement de Moscou malgré le contexte tendu des événements ayant lieu en Ukraine.
Et pour lier la parole aux actes, le président Macron a affirmé avoir eu dans la nuit du jeudi 24 février avec le président russe Vladimir Poutine "un échange franc, direct et rapide" afin d'amorcer un dialogue en vue d'une fin des hostilités. Déclarant ainsi en substance avoir demandé à son homologue "l'arrêt des combats dans les meilleurs délais et de discuter avec le chef de l'état ukrainien".