Il est toujours intéressant d'observer les modes de vies des principaux dirigeants économiques de la planète. En général, ces derniers se distinguent de l'existence du commun des mortels, des parcours formatés des classes moyennes, pour prendre à contre pied les usages classiques. Ainsi, on apprenait qu'étonnement les ingénieurs de la Silicon Valley, ville-temple des GAFA, de la recherche numérique, de l'invention des voitures autonomes et des technologies du monde de demain, interdisaient purement et simplement l'utilisation des smarphones, tablettes, télévision et tout type d'écrans à leurs progénitures pour les encourager à n'apprendre que par des livres.

Conquête immobilière des airs

Comme un message lancé, les novateurs et décideurs de notre avenir, au fait des dérives et des éléments néfastes de leurs créations, nous montrent en quelque sorte le chemin de demain à suivre. Après la projection de publicité depuis l'espace, le co-fondateur du moteur de recherche géant Google, Sergey Brin, part à son tour à la "conquête immobilière" des airs. Selon lui, plus question d'habiter la terre ou même les mers, trop encombrées, trop polluées. C'est à bord du plus grand dirigeable du monde, mesurant près de 200 mètres de longueur, que l'ingénieur aurait décidé de s'installer.

"Plus léger que l'air"

Pour mener à bien son projet, Lighter Than Air (TLA) "plus léger que l'air", Sergey Brin a fait appel, selon le Telegraph, à des spécialistes de l'aérospatial qui, dans un hangar en Californie, près du siège de la Nasa et du siège de Google, se penchent sur la réalisation du dirigeable.

C'est d'ailleurs des employés de Sergey Brin qui auraient fait fuiter cette information particulièrement difficile à dissimuler. Pour sa famille et ses amis, le richissime ingénieur souhaite ainsi construire un véritable yacht volant, pourvu de tout le confort nécessaire, pour lequel ses investissements s'élèveraient actuellement à près de 150 millions de dollars.

Un dirigeable autonome à l'hydrogène

Le lancement du projet et sa réalisation dateraient de 2014. Le dirigeable, nommé ainsi puisqu'il ne posséderait pas de structure rigide caractéristique propre aux dirigeables connus, flotterait plutôt que volerait et serait rempli de gaz, d'hydrogène plus précisément.

Au-delà de transporter à travers le monde, lentement, famille et amis, l'un des objectifs de Sergey Brin serait d'acheminer plus facilement, des supports humanitaires dans des endroits particulièrement reculés ou difficiles d'accès. Le yacht volant serait facilement chargé de vivres et de médicaments et accéderait plus aisément aux régions sans aéroports, trains ou autres dispositions.