En voyant l’immense succès que connaît aujourd’hui l’acteur brésilien Cauã Reymond, il est très difficile d’imaginer qu’il a un jour fait partie de ceux qui n’ont pas les moyens de manger trois fois par jour. Reymond a bien plus en commun avec le personnage de Jorginho dans le feuilleton Avenida Brasil qu’on ne le pensait ! Interviewé par le magazine Marie Claire au début du mois de Décembre 2016, il a fait d’étonnantes révélations à propos de son passé. « L’époque où j’habitais à New York a été l’une des périodes les plus difficiles de ma vie.

Je n’avais jamais assez d’argent pour m’offrir à dîner. Parfois, je devais choisir un seul repas pour tenir toute la journée. […] Un jour, j’ai mangé dans l’établissement d’un Coréen et j’ai trouvé un cheveu dans mon plat. En voyant cela, le propriétaire a refusé que je paie pour mon repas. Après cela, il m’a permis plusieurs fois de ne pas payer quand j’avais faim et que je n’avais pas d’argent. À part ça, tout ce que je pouvais m’offrir c’était une banane, une pomme, quelques fraises ou une barre de protéines aromatisée. »

Cauã Reymond garde de bons souvenirs de ses débuts difficiles

Avant de devenir une star des telenovelas brésiliens, l’acteur, aujourd’hui âgé de 36 ans a d’abord été mannequin. Dans son interview, il révèle que la carrière de mannequin ne lui plaisait pas vraiment, mais il reste tout de même reconnaissant d’avoir rencontré des personnes formidables et d’avoir pu apprendre à prendre soin de son apparence.

« J’ai mis fin à ma carrière [de mannequin] avec 10 000 R$ (environ 3 000 $ américains) dans mon compte en banque, et après avoir passé 3 ans et demie à parcourir le monde. Je menais une vie simple et je vivais dans un petit appartement. »

La star d’Avenida Brasil a failli se faire assassiner !

Dans son entrevue pour Marie Claire, Cauã a également parlé de la rencontre qui a failli lui coûter la vie dans son modeste appartement.

« Mon voisin de palier à Milan était un ex Marine américain. Il avait un beau visage mais son corps a été brûlé par une grenade. [...] Un jour, lors d’un combat de jiu-jitsu, je lui ai donné un coup et je m’attendais à ce qu’il me frappe en retour. Il a refusé et s’est enfui. Quand je suis rentré chez moi, il a frappé à ma porte avec un énorme couteau à la main !

Après cela, j’ai vécu une espèce de thriller psychologique qui a duré environ 2 heures, durant lequel j’essayais de le convaincre de ne pas me tuer. Au bout d’un moment, j’ai tout de même réussi à m’enfouir en courant. Plus tard, j’ai appris que [mon voisin] était schizophrène. »