C'est une histoire digne d'un film d'horreur sortie tout droit de l'esprit torturé de scénaristes en recherche de sensations fortes. Et pourtant, il s'agit bel et bien d'une histoire vraie. Un homme de 45 ans (dont l'identité n'a pas été révélé) risque vingt ans de réclusion criminelle.

Il aurait abusé sexuellement de sa belle-soeur, et l'aurait violée. Cette femme du nom de Rebecca est tombée enceinte dans les jours suivants. L'homme a d'abord nié les faits, mais a fini par avouer. Sa compagne en revanche, la soeur de la victime, a joué un rôle que les enquêteurs ont du mal à déterminer et qui pourrait rendre ce fait divers d'autant plus sordide.

Il viole sa demi-soeur handicapée

Rebecca, la victime de cette sordide histoire, est une victime handicapée mentale. Elle souffre en effet d'une déficience mentale profonde. Le viol a lieu alors qu'elle avait quitté son centre d'accueil pour personnes handicapées afin de passer le week-end chez sa soeur. Son beau-frère était alcoolisé et a profité de ce moment à l'extérieur de son centre pour abuser d'elle.

Selon l'avocat de Rebecca, son retard mental lui empêche d'être consentante pour un rapport sexuel. Mais Rebecca est revenue dans son centre après ce week end, et c'est la directrice qui a prévenu les forces de l'ordre. Elle s'est rendue compte que sa patiente était enceinte, et que cette grossesse ne pouvait être le fruit que d'une relation contrainte.

Le rôle de la soeur de la victime est encore indéterminée

Les soupçons se portent dès le début de l'enquête sur le beau-frère de la victime, qui commence par nier les accusations formulées à la police. Mais les expertises génétiques se sont montrées formelles, il était bien le père de l'enfant. Il a alors fini par avouer avoir eu une relation sexuelle avec sa demi-soeur.

Mais selon ses propos, il ne s'agissait aucunement d'un viol puisqu'elle était consentante.

Deux mois après les faits, des ecchymoses sont apparues sur le corps de la victime, indiquant qu'elle avait subi des coups violents. Mais les enquêteurs ignorent encore s'il s'agit de coups portés par son violeur ou par sa propre soeur, les deux personnes se renvoyant des accusations.

Ces coups auraient eu pour but de provoquer une fausse couche.

L'évolution de l'enquête sera déterminante puisque la soeur de Rebecca peut être jugée pour violences volontaires ou pour non-dénonciation de crime. Rebecca a quant à elle subi une IVG pour ne pas mener à terme sa grossesse.