Ce jeudi 30 avril, dans les colonnes d'un magazine français, on peut lire une interview exclusive de Didier Raoult. Dans celle-ci, le scientifique a fait de grandes déclarations. Comme à son habitude, ses mots vont faire la Une des journaux et la Une des réseaux sociaux.

Des déclarations farfelues, la faiblesse de Didier Raoult

En février dernier, Didier Raoult s'était exprimé dans les colonnes de Corse Matin le 28 janvier et expliquait que le Coronavirus allait faire moins de morts que les accidents de trottinette : "Si vous ramenez les morts chinois infectés par le Coronavirus à la taille de la population de 1,6 milliard, il y a probablement plus de gens qui sont tués en trottinette en Chine que par le virus".

Pire même, il avait fait une déclaration qui aujourd'hui semble très loin de la vérité : "Il y a beaucoup plus de chances de mourir d'un virus déjà présent en France, que de mourir du Coronavirus". Alors que le scientifique déclare avoir trouvé un remède contre le virus, les mots prononcés il y a quelques temps ne lui servent pas aujourd'hui.

Ce jeudi 30 avril, un article a révélé ses dernières opinions. Dans celui-ci, Didier Raoult avoue à demi-mot qu'il s'était trompé. Seulement à demi-mot, puisqu'il persiste à dire que la situation n'est pas forcément grave : "J'avais dit que je doutais qu'il y aurait énormément de morts en France. Effectivement, j'aurais du ne rien dire" a-t-il déclaré au départ avant de poursuivre son propose : "Ceci étant, chaque année, dans le monde, 2 millions de personnes meurent d’infections respiratoires. En janvier 2017, dans l’indifférence générale, la grippe hivernale a tué près de 15 000 personnes".

En d'autres termes, le scientifique explique que la situation n'est pas si grave que ça : "Attendons le bilan du Covid-19 sur la mortalité moyenne annuelle de la population française [environ 600 000 décès] avant de qualifier la situation de grave", a dit le docteur.

Le vaccin ? Ce ne serait pas la solution

Dans cette même interview, Didier Raoult s'est exprimé sur la possibilité de voir un vaccin émergé prochainement.

Et selon le scientifique, les vaccins ne seraient pas toujours la bonne solution. En effet, selon lui, "Quand on ne sait pas gérer une maladie infectieuse, on nous sort le coup du vaccin !". Evidemment, cette déclaration n'est pas une surprise connaissait les positions de l'homme sur les 13 vaccins obligatoires en France : " Il est déjà difficile de vacciner correctement contre la grippe, alors contre un nouveau virus... Honnêtement la chance qu’un vaccin pour une maladie émergente devienne un outil de santé publique est proche de zéro", a-t-il dit.

Il termine enfin son propos en pointant du doigt le Conseil scientifique. En effet, selon lui, l'instance qui conseille le gouvernement ne serait pas capable de répondre aux questions que les Français se posent. Evidemment, il met en avant l'aspect consensuel du conseil, qui est à l'opposé de lui, qui est plutôt à la recherche du conflit et de montrer sa croyance de la médecine :"On ne peut pas décider de cette manière. Ces personnes ne savaient pas de quoi elles parlaient".