Une nouvelle fois, le dernier carré de la Ligue des Champions s'est offert aux habitués, qui, malgré des circonstances différentes, n'ont finalement pas tremblé pour rejoindre les demi-finales de la plus prestigieuse des compétitions européennes.

Un Barça tout en contrôle

Quasiment qualifiés après leur victoire 3-1 au Parc des Princes au match aller, les Catalans ont vite éteint tout suspense dans cette double confrontation grâce à doublé de Neymar, d'abord bien servi après un superbe rush d'Andres Iniesta, puis bien placé à la réception d'un centre de Daniel Alves.

Si les non-titularisations des ailiers Lavezzi et Lucas peuvent être remises en question, c'est bien à cause de la pâle copie rendue par Javier Pastore à un poste d'électron libre offensif qui a posé le plus de problèmes.

Avec un Zlatan en dedans, qui n'aura finalement réellement inquiété Ter Stegen qu'à la 75ème minute d'une frappe lourde, mais aussi un Cavani toujours aussi peu réaliste, les Parisiens ont vite compris qu'ils disputaient là leur dernier match dans la compétition.

Finalement, seul Marco Verratti a su répondre techniquement à des Blaugranas supérieurs, qui accèdent au Top 4 pour la septième fois en huit ans, donnant ainsi un nouvel argument aux fans des coéquipiers de Lionel Messi, qui considèrent leur club comme le plus fort du Vieux Continent au XXIème siècle.

Le rouleau compresseur bavarois

Malgré sa piètre prestation au Portugal la semaine passée, le Bayern Munich a une nouvelle fois démontré à quel point il est impensable de ne pas repartir de l'Allianz Arena avec un nombre important de buts encaissés.

Avec des postes doublés à tous les niveaux et un collectif toujours aussi oppressant, les hommes de Pep Guardiola ont réalisé une première mi-temps canon, inscrivant la bagatelle de cinq buts face à un FC Porto dépassé, et aussi victime d'une terrible faute de main de son portier Fabiano sur la quatrième réalisation, puis d'une mauvaise relance immédiatement sanctionnée pour le 5 à 0.

En l'emportant 6-1 au final, le Bayern efface donc l'affront subi chez les Dragons au match aller (1-3), mais perpétue aussi son incroyable réputation offensive en Champions League, après avoir déjà gagné 7-0 face au Shakhtar Donetsk au tour précédent, ou encore 7 à 1 sur la pelouse de la Roma en phase de poules.

Finalistes en 2010 et 2012, sacrés en 2013, ou encore demi-finalistes la saison passée, les quadruples vainqueurs de la compétition solidifient encore plus leur assise sur l'Europe du football.