April Mendez Brooks connu sous le nom d’AJ a connu la gloire lors de ses années au sein de la WWE. Avant Alexa Bliss, Becky Lynch, Sacha Banks il y avait Aj Lee, une catcheuse pas comme les autres qui a réussi à travers son personnage et ses gimmiks à conquérir les fans, à gagner le respect des anciens catcheurs, hommes et femmes confondus. En effet du haut de ses 50kg, Aj Lee était une catcheuse redoutable en raison de la stratégie qu’elle partage avec le champion de MMA Conor McGregor : l’intimidation, la pression psychologique sur ses adversaires.
Suite aux différents judiciaires entre son époux CM Punk et la fédération, elle quitte la compagnie en 2015 mais s'agissant techniquement d'une rupture de contrat, les avocats de la famille McMahon stipule qu’elle prend sa retraite. Par conséquent elle ne peut donc pas catcher dans d’autres fédérations tel que Ring of Honor ou la TNA par exemple. Elle décide donc d’entreprendre l’écriture de son premier livre, une autobiographie intitulée « Crazy is my superpower » qui rencontre un énorme succès.
WWE : son plus grand rêve réalisé
Comme de nombreux confrères dans la compagnie, April a grandi en regardant Raw, Smackdown et ECW et avait Lita pour modèle. A l’âge de douze ans, elle dit à tout le monde qu’elle finira championne sur le ring où catch son idole Lita (Amy Dumas).
Un rêve devenu réalité pour une gamine qui avait un poster de Kane au-dessus de son lit et qui l’embrassera au centre du ring 14 ans plus tard. AJ à débarqué à la WWE post « Attiture era » et pre « Divas revolution era ». A cette époque là, les catcheuses n’étaient pas respectées, on leur accordait très peu d’importance. Vue comme de jolie poupées, les combats duraient cinq minutes et les scenarios sont moins développés et toujours centrés autour d’un catcheur proéminent.
Cela change avec l’arrivé d’AJ, une femme de 25 ans avec beaucoup d’imagination. Solitaire, elle ne se lie pas d’amitié avec les autres femmes et reste constamment avec Cm Punk qui était, avant de devenir son époux, son meilleur ami. A cette âge-là, elle est la plus jeune à avoir été Manager général de Raw, remporte le titre tant convoité à 3 reprises et le conserve 295 jours.
Grace à son personnage et sa personnalité, elle réussit à incorporer des histoires dramatiques et est à l’époque la catcheuse la mieux payé au monde : 400 000 dollars par an sans compter les publicités, les produits dérivés etc. Derrière ce personnage de "folle" inspirée par Harley Quinn (du comic Batman), April est bipolaire et en éprouve une honte immense. Elle considère à ce moment sa maladie comme son identité secrète.
De la WWE à l’écriture
AJ Brooks a deux passions : le catch et l’écriture, elle était inscrite dans une université new yorkaise en Production cinema et télévision mais a du arreter pour raisons financières. Après son départ de la WWE, elle écrit son autobiographie « Crazy is my superpower ».
Pourquoi ce titre ? April a été appelée une "folle, lunatique, tarée" durant de nombreuses années dans le but de lui faire du mal. Par conséquent, un jour elle décide d’utiliser toutes ces insultes comme des armes, de faire de ses faiblesses sa force.
Happy belated birthday to this hilarious, generous, beautiful kickass woman @CarolineRhea. Thank you for everything! pic.twitter.com/Iw2ifQsoI4
— AJ Mendez Brooks (@AJBrooks) 14 avril 2017
A l’heure actuelle, April fait le tour des Etats-Unis pour la promotion de son livre et se livre a de nombreuses séances de dédicace. Fan de super héros et science-fiction, son but à travers son livre est de faire comprendre aux gens que l’on est le héros de notre propre histoire, qu’il ne faut pas envier autrui.
La détermination et la confiance en soi sont les clés du succès.
I have a question @MeltdownComics! Can I wear your shop’s power armor while signing? pic.twitter.com/0CF4R1kD05
— AJ Mendez Brooks (@AJBrooks) 15 avril 2017