Le nom du footballeur du PSG avait fuité dans l'affaire des Football Leaks il y a quelques temps. Il a été condamné pour des faits remontant aux années 2012 et 2013 à une peine d'un an de prison qu'il ne purgera pas, ainsi qu'à une amende de deux millions d'euros. Angel Di Maria ne versera que les deux millions d'euros au fisc suite à un accord qu'il a conclu avec ce dernier.
En effet, Di Maria a reconnu deux infractions fiscales passibles chacune de six mois de prison et a accepté une condamnation à seize mois de prison, peine qu'il ne purgera pas non plus. Cela résulte du fait que les peines inférieures à deux ans de prison ne sont en général pas purgées lorsqu'il n'y a pas d'antécédents judiciaires.
Les faits pour lesquels Angel Di Maria a été condamné à verser deux millions d'euros au fisc se sont produits lorsqu'il était dans l'équipe du Real Madrid. On lui reproche la mise en place d'un système d'évasion fiscale vers des paradis fiscaux en se servant de sociétés écran pour 1,3 million d'euros de droits d'images. Il aurait de cette manière soustrait des revenus de 636 000 euros en 2012 et 662 000 euros en 2013 au fisc.
La société Multisports&Image Management Ltd implantée en Irlande est celle qui a récupéré les droits du footballeur argentin. Angel Di Maria n'est pas le seul joueur mêlé à l'affaire des Football Leaks. Le footballeur portugais Pepe est aussi mentionné dans cette affaire.
Cristiano Ronaldo toujours impliqué dans l'affaire Football Leaks !
Cristiano Ronaldo est le fruit de nouvelles accusations de la part de Mediapart dans l'affaire Football Leaks. Le site web d'informations a en effet révélé que le footballeur portugais avait dissimulé 150 millions d'euros en utilisant un compte suisse appartenant à une société se trouvant au Panama. Par ailleurs, sa mère l'aurait aidé pour créer la structure appelée Brockton lui permettant de gérer ses droits à l'image avec un compte à la banque ABN Amro de Genève.
Par ailleurs, le parquet de Madrid l'accuse aussi d'avoir caché 14,7 millions d'euros en droits d'image au fisc espagnol par l'intermédiaire de sociétés situées aux Iles Vierges Britanniques et en Irlande. Ces révélations faites par le site Mediapart mettent à mal le système de défense de Cristiano Ronaldo qui soutenait être toujours dans la légalité.