En clôture de la 4ème journée de Ligue 1, l'AS Monaco, sans Mbappé resté sur le banc, a atomisé l'OM sur le score sans appel de 6 buts à 1. Du jamais vu depuis 20 ans ! marseille enregistre ainsi la plus lourde défaite de son histoire à Monaco, alors que le club n'avait plus encaissé six buts dans un match de L1 depuis 1997 et une claque monumentale reçue à Lyon (8-0). Alors qu'Evra avait taclé le PSG en rappelant la débâcle de Barcelone (1-6), au tour de son équipe de subir le même sort, même si, lui, n'était pas sur le terrain. C'est ce que l'on appelle un retour de bâton.
« Pathétiques », « affligeant », « infâme », « pitoyable »... les médias sportifs n'ont, à juste titre, pas été tendres avec le club phocéen. Des choix improbables de Rudi Garcia au fameux « OM Champions Project » en passant par les défenseurs, tout le monde en a pris pour son grade. Petite revue de presse de cette déculottée en Principauté.
L'OM et sa « DHR »
« Monaco dérouille l'OM » place en une L’Équipe. « Si on avait dit aux supporters marseillais il y a quelques mois que le 27 août 2017 à Monaco, leur équipe, celle du « Champions Project », ressemblerait à cette chose infâme vue hier soir, beaucoup ne l'auraient pas cru et nous non plus à vrai dire », écrit le quotidien national dans un article nommé « Droit au bus », détournant la fameuse devise du club et faisant directement référence à la tactique pour le moins surprenante alignée par Rudi Garcia.
Pour ce choc, l'entraîneur marseillais avait en effet décidé d'aligner pas moins de 6 défenseurs au coup d'envoi. Et il est vrai que les noms ne font pas vraiment rêver : Sakai, Sertic, Rolando, Doria, Hubocan, Amavi... c'est avec cette défense que l'OM était sensé contenir le champion de France en titre et son pouvoir offensif de feu.
« Après la MSN à Barcelone, ou encore la BBC à Madrid, Marseille vous présente la DHR », s'amuse d'ailleurs Sofoot.com à propos du trio Doria-Hubocan-Rolando. Si l'OM est en train de formuler une offre pour un attaquant, il serait peut-être utile de solidifier son assise défensive.
Rudi Garcia, coupable numéro 1
Mais l'option choisie par l'ancien coach de la Roma ou du LOSC a explosé dès la deuxième minute de jeu, lorsque le redoutable Kamil Glik expédiait le cuir au fond des filets suite à un coup franc distillé par Lemar.
« Son plan s'est révélé un fiasco total », écrit Le Parisien qui titre : « L'OM désintégré en Principauté » avant de poursuivre par « Le champion de France a fait voler en éclats un pitoyable OM ».
« Quel cauchemar ! » placarde pour sa part en une La Provence. « Broyés sous le Rocher, fissurés, giflés, fessés... en un mot humiliés !, écrit le journal régional. Pour le premier choc de la saison à Monaco, des Olympiens pathétiques ont reçu hier soir une leçon de football. »
« Étrillé 6-1 par Monaco, l'OM de Rudi Garcia a été affligeant de bout en bout », relate le quotidien marseillais avant de s'en prendre à son entraîneur dont la composition très frileuse n'est pas du tout passée. « Rudi Garcia s'était chargé de faire saigner les yeux des supporters avec une composition ultra-minimaliste et défensive », « C'était du grand n'importe quoi...
(…) Il faut en effet être un sacré génie du décryptage tactique pour décoder les choix surréalistes effectués par Rudi Garcia », pouvait-on par exemple lire dans l'édition du lundi.
« L'OM Champions Project n'a jamais aussi mal porté son nom »
« Il n'y a jamais eu de rapport de force. En marquant dès la 2e minute, Monaco a tout de suite mis l'OM sous assistance respiratoire et brisé le plan de Rudi Garcia », résume parfaitement eurosport.fr. « Cette défaite est impardonnable. Un an quasiment jour pour jour après l’intronisation de Frank McCourt, après le retour des ambitions, le Champions Project n'a jamais aussi mal porté son nom », souligne aussi le site de la chaîne sportive.