Cristiano Ronaldo va-t-il remporter le prochain Ballon d'Or ? Une question dont la réponse semble de plus en plus évidente, tant le Portugais a pris une avance considérable sur tous ses rivaux cette année. Vainqueur de la Liga, de la Ligue des champions, de la Supercoupe d'Europe, de la Supercoupe d'Espagne avec le Real Madrid, et troisième de la Coupe des confédérations avec le Portugal, CR7 réalise une année quasi parfaite. De quoi, forcément, lorgner sur un cinquième Ballon d'Or. D'autant que l'appétit du Portugais ne diminue pas, comme il l'a confié lorsqu'il recevait le Trophée de Meilleur joueur de l'année de l'UEFA la semaine dernière.

« Chaque année c’est pareil, le défi est de tout gagner, si possible, avec Madrid et le Portugal », a révélé l'ancien joueur de Manchester United, qui a forcément la Coupe du monde 2018 dans un coin de la tête.

Le Real Madrid réalise l'année parfaite

Lionel Messi et Gianluigi Buffon, que Cristiano Ronaldo a devancé lors de la cérémonie de l'UEFA, semblent être ses principaux concurrents en vue du Ballon d'Or. Mais un homme semble croire en son étoile en la personne de Sergio Ramos. Après tout, le défenseur et capitaine du Real Madrid a remporté cette année les mêmes trophées que le Portugais. « Récemment, ça a été un affrontement entre Messi et Ronaldo. Mais prenez Fabio Cannavaro, il l’a gagné.

C’est pour ça que je ne prends pas ça à la légère. Si on finissait par me le donner, ce serait un moment historique », a confié Sergio Ramos dans les colonnes du magazine italien Undici. Le défenseur central espagnol semble donc croire en ses chances de remporter la distinction individuelle ultime pour un footballeur.

Le capitaine du Real Madrid y croit

Pour Sergio Ramos, l'affaire semble pourtant compliquée. Certes, le défenseur du Real Madrid a brillé, mais il n'a pas attiré la lumière des projecteurs tel un Cristiano Ronaldo. Mais l'idée de voir le défenseur espagnol décrocher un Ballon d'Or n'est pas totalement farfelue. Sergio Ramos aura sans doute plus de chances en 2018, s'il décroche la Coupe du monde, un trophée qu'il pourrait soulever en tant que capitaine de la Roja.

Ramos prend l'exemple de Fabio Cannavaro, et c'est tout à fait juste : le défenseur central italien avait soulevé la Coupe du monde 2006 avec l'Italie, après avoir triomphé de la France en finale. Cela lui avait permis, quelques mois plus tard, de soulever le Ballon d'Or.