Alors que le PSG se déplace à Metz avec un effectif remanié, le torchon n'a pas fini de brûler loin des terrains entre Hatem Ben Arfa et la direction du Paris Saint-Germain. Mis à l'écart de l'effectif pour avoir tenté d'outrepasser le président Nasser Al-Khelaïfi en plaidant sa cause directement à l'émir du Qatar, le joueur a ensuite refusé de quitter le club malgré des offres venues notamment de Turquie. Un comportement qui a fortement déplu aux dirigeants parisiens et lui a valu un traitement sévère après la clôture du mercato.

Le PSG accusé de violer la Charte du football professionnel

Envoyé s'entraîner avec la réserve du PSG, le joueur a manifestement décidé de ne pas se laisser faire et l'a fait savoir par son avocat Jean-Jacques Bertrand.

Celui-ci s'est engagé, faute de réponse satisfaisante de la part des dirigeants parisiens, à saisir la Commission Juridique de la Ligue de Football Professionnel pour violation de sa Charte. En effet, celle-ci stipule que la relégation d'un joueur dans le second groupe d'entraînement ne peut être que 'temporaire et pour des motifs exclusivement sportifs'. Alors que le PSG a vu son effectif se réduire avec la trêve et les départs de ses joueurs internationaux vers les sélections, le clan Ben Arfa a jugé 'cocasse' que des joueurs de la réserve soient employés pour compléter le groupe mais que l'ex-futur ballon d'or ait été laissé sur le carreau.

Interrogé sur le refus de son client à quitter le club lors du mercato.

Jean-Jacques Bertrand est revenu sur ses discussions avec le nouveau directeur sportif Antero Henrique. Selon lui, le club avait effectivement manifesté son désir de voir Ben Arfa s'en aller mais en refusant de lui payer la moindre compensation financière sur son année de contrat restante.

Sportivement, l'année qui vient s'annonce compliquée pour Ben Arfa

Alors qu'il n'était déjà pas dans les plans d' Unaï Emery la saison passée, le technicien lui préférant Di Maria, Draxler et Lucas Moura sur les aîles voire Blaise Matuidi ou Javier Pastore, les arrivées en fanfare de Neymar et de Kylian Mbappé lors du mercato semblent avoir définitivement condamné le joueur formé à l'Olympique Lyonnais.

Si son avocat lui souhaite d'être le 'Neymar' de la CFA, on ne peut s'empêcher d'être une énième fois déçu par un joueur à qui on promettait un avenir radieux mais qui, à 30 ans, n'a réalisé qu'une infime fraction des espoirs qu'on plaçait en lui. Seule lueur d'espoir, le règlement de la ligue permet encore à un club français, comme Nice par exemple, de recruter le joueur comme joker. Si ce choix aurait sportivement du sens, on ne voit pas le PSG et le joueur s'entendre à l'amiable sur l'aspect financier d'un tel départ. Vous avez dit gâchis ?