Meilleur défenseur du monde, capitaine du Real Madrid et de l'équipe de France : le CV de Sergio Ramos impressionne. D'autant que le défenseur ibérique a tout gagné, en club comme en sélection, soulevant les trophées les plus prestigieux. Ramos est une telle incarnation du club merengue qu'on en oublierait presque qu'il n'a pas été formé au club, mais bien au FC Séville. Florentino Pérez l'avait fait venir en 2005, voyant en lui le digne successeur de Fernando Hierro en défense centrale. Douze ans plus tard, Ramos a remporté 17 trophées avec le Real Madrid, devenant le sixième joueur le plus titré de l'histoire du club madrilène, à égalité avec des légendes comme son coéquipier Marcelo, Fernando Hierro justement et le regretté Alfredo Di Stefano.

De quoi faire de Sergio Ramos une légende, alors qu'il n'a que 31 ans.

De Séville au Real Madrid avec les cheveux longs

Ramos, c'est aussi un jeu de tête et une grinta qui transparaît sur le terrain, avec sa barbe de guerrier. Et pourtant, le défenseur espagnol n'a pas toujours été comme cela. Plus jeune, y compris lors de ses premières années au Real Madrid, l'Andalou se faisait surtout remarquer par ses cheveux longs. Mais pourquoi portait-il une telle tignasse ? Le défenseur central a donné la réponse lors d'une interview. « Je portais les cheveux longs parce que j'étais fan de Claudio Caniggia, c'était mon idole quand j'étais petit et j'adorais me coiffer comme lui », a ainsi confié Sergio Ramos.

Une réponse plutôt étonnante, car il est désormais plutôt rare chez les footballeurs d'imiter le style de leurs idoles passées. Mais Ramos est décidément un joueur et un homme à part.

La star du Real Madrid a dépassé l'idole

Pour les plus jeunes, Claudio Caniggia était un vif et rapide ailier argentin qui a notamment évolué en Argentine et en Italie dans les années 1990.

C'est surtout en sélection nationale qu'il s'est fait remarquer, inscrivant 16 buts en l'espace de 50 capes, côtoyant aussi bien Diego Maradona que Gabriel Batistuta sur le front de l'attaque. Un joueur fantasque et spectaculaire qui a visiblement beaucoup marqué l'esprit du jeune garçon qu'était Sergio Ramos. Mais depuis, le fan a dépassé l'idole, notamment parce qu'il a réussi à soulever la Coupe du monde, après la victoire de l'Espagne face aux Pays-Bas en 2010. Caniggia, lui, était suspendu pour la finale perdue en 1990 par l'Argentine au terme d'un match accroché face à la RFA.