Revenu à l'OM "son club de coeur" il y a tout juste un an, Dimitri Payet était censé être le porteur du projet marseillais. La somme investie par les dirigeants, 30 millions d'euros, avait même fait de lui le joueur le plus cher de l'histoire du club. Mais force est de constater que celui qui a illuminé tout un pays pendant l'Euro 2016 est resté en fait à West Ham. Bien entendu, il a toujours une certaine influence sur le jeu, mais elle est moindre comparé à ce qu'il a réalisé en l'espace de quelques mois en Angleterre.
Dimitri Payet pense que son "statut n'a pas changé"
Elle semble lointaine où Payet enroulait le moindre coup-franc dangereux en lucarne, ou crochetait n'importe quel défenseur se présentant devant lui. Un tantinet plus rond depuis son retour à l'OM, le milieu de terrain a également été touché par les blessures. À chaque fois quand il commençait à retrouver un rythme intéressant. Malgré ça, l'international français garde la confiance de Didier Deschamps, sauf en cas de pépin physique comme ça a été le cas lors de deux des trois derniers rassemblements où il n'a pas été convoqué.
Seulement, avec l'émergence de nouveaux talents comme Thomas Lemar, Kylian Mbappé, Ousmane Dembele et même son coéquipier Florian Thauvin, rien n'assure à Payet une place dans les 23 pour le Mondial.
Lucide sur sa situation, son âge et son niveau, il garde néanmoins confiance pour cette fameuse liste de mai. "Mon statut a changé ? Non, pas forcément."
Même pour 5 minutes, Payet signe
Dans son argumentaire sur Téléfoot, le tricolore avance même qu'il est prêt à n'importe quel rôle pour se rendre en Russie cet été. "Que ce soit pour cinq ou dix minutes, il faut toujours être présent.
Le fait d’y être, c’est déjà bien mais je ne suis pas inquiet". De part sa présence constante depuis mars 2016, et ses performances sous le maillot bleu, Payet reste toujours dans la course. Lors des deux dernières compétitions internationales, l'Équipe de France a toujours connu des blessures avec ses cadres.
L'état physique de Dembele reste inquiétant, comme celui de Lemar avec Monaco.
Reste aussi à savoir combien d'attaquants Didier Deschamps emmènera avec lui au Mondial. S'il reste dans sa logique, il devrait y avoir six milieux de terrain et six attaquants. Mais avec le vivier offensif qu'il a à disposition, rajouter quelqu'un dans l'entrejeu pour se priver de quelqu'un devant serait vraiment dommage. Réponse dans quelques semaines.