Dans 48 heures, c'est toute la France qui se réunira dans les rues pour peut-être assister à un moment historique. Cette finale du Mondial 2018 entre les Bleus et la Croatie pourrait offrir une deuxième étoile à l'équipe de France, vingt ans après la glorieuse épopée de 1998. Mais avant ça, il faudra que les joueurs de Didier Deschamps mettent bien tous les ingrédients afin de ne pas revivre le traumatisme de cette finale de l'Euro 2016 perdue face au Portugal (0-1).

Thibault Courtois avait allumé le jeu défensif des Bleus

Depuis l'arrivée du sélectionneur, l'équipe de France a cherché son style, sans vraiment le trouver.

Avec de nombreux joueurs offensifs sous la main, Deschamps n'a jamais trouvé la bonne formule. Et puis il y a eu ce France Argentine qui a lancé les Bleus dans cette Coupe du monde. Face à l'Uruguay et la Belgique, la France a remis le bleu de chauffe pour faire le dos rond, marquer, et verrouiller la boutique. Une tactique qui a frustré les Belges à l'issue de leur défaite en demi-finale.

Thibault Courtois, le gardien des Diables Rouges, avait ouvertement critiqué ce style très défensif. "La France a joué a rien. Ils ont défendu à onze derrière, à 40 mètres de leur but, et ont marqué sur un corner. C'est dommage pour le foot que la Belgique n'ait pas gagné".

Une déclaration qui a été suivie par de nombreux joueurs de la Belgique dont celle d'Eden Hazard qui "préfère perdre avec cette Belgique, que gagner avec cette France."

Antoine Griezmann rafraichit la mémoire de Courtois

Ces propos ont largement été repris par la presse internationale et forcément certains joueurs de l'équipe de France ont tenu à répondre à leurs homologues belges.

Si Hugo Lloris l'a fait timidement, ce n'est pas le cas d'Antoine Griezmann. Interrogé par les journalistes sur ces critiques, l'attaquant de l'Atlético Madrid a tenu à rafraichir la mémoire au gardien de but de Chelsea. "Ça non, Courtois il a joué à l'Atlético Madrid, il a été champion d'Espagne, laisse-ça. À Chelsea, il croit qu'il fait le jeu du Barça, non. On s'en fout de la manière de gagner, on a gagné".

Un journaliste lui demande alors si ça lui fait quelque chose d'être perçu comme un champion du monde "moche". "Non, je m'en fous", rétorque-t-il. "Je veux l'étoile et si j'ai l'étoile, je me fous du jeu qu'on aura produit". Reste maintenant à reproduire la même chose face à des Croates usés qui ont eu besoin de trois prolongations pour se hisser en finale.