L'ancien international brésilien Ronaldo Luis Nazário de Lima, dit Ronaldo, a marqué de son empreinte, l'histoire du Football mondial. Par ses capacités physiques et techniques mais aussi par son sens du but et de son sang froid, il a ébloui toute une génération de joueurs et du supporteurs.

D'ailleurs, Karim Benzema, lors de son live Instagram il y a quelques semaines, a invité l'ancien galactique: « Je voulais te dire que c'était grâce à toi que je suis devenu joueur de foot, je regardais tout le temps tes matchs et c'est ce qui m'a donné envie de faire la même chose que toi» a t-il déclaré tout ému à son idole.

Pour l'attaquant français du Real Madrid, Ronaldo est tout bonnement le meilleur: "C'est ce qui s'est fait de mieux et ce qui se fait de mieux, jusqu'à ce que mon fils, Ibrahim, le dépasse (Rire)",a t-il rajouté.

Ce vendredi 24 avril, le quotidien sportif espagnol Marca, a publié l'interview avec la star brésilienne, qui parle des moments décisifs de sa carrière mais aussi des événements qui ont failli gâcher son parcours footballistique. Des soirées, aux blessures en passant par ses transferts, le champion du monde 2002 n'oublie rien dans cet entretien accordé au journal espagnol.

Ronaldo admire Zinédine Zidane

L'un des plus grands joueurs de l'histoire de ce sport a connu un bon nombre de clubs, sept pour être exact.

Mais, ses passages au FC Barcelone, Inter Milan et Real Madrid sont les plus importants en terme de palmarès tant individuel que collectif.

Les départs de ces clubs ont toujours laissé un arrière-goût amer pour le brésilien de 43 ans. À l'Inter, la raison était son entraîneur Cúper:« j'ai parlé avec Moratti et j'ai dit: "Président, je ne peux pas continuer avec cet entraîneur.

Soit vous le renvoyez, soit je pars. Il a choisi Cúper".

Même chose, pour ce qui est de sa fin d'aventure avec l'équipe madrilène : "Au Real Madrid, je suis parti contre ma volonté, car j'ai commencé à avoir beaucoup de problèmes avec l'entraîneur, Fabio Capello. Si j'avais 100 grammes au-dessus, il me retirerait de l'équipe".

De son passage au Real Madrid, il retient également sa rencontre avec la ballon d'or français, Zinédine Zidane: "j'ai joué avec Zizou, un homme que j'admire, le meilleur avec qui j'ai joué et que j'ai vu s'entraîner.

C'est le gars qui a le plus ébloui mes yeux. C'était un privilège de jouer à ses cotés".

Les graves blessures de Ronaldo et la finale de la coupe du monde

Tout au long de sa carrière, le double ballon d'or a souffert de nombreuses blessures, notamment à la rotule, qui l'ont éloigné des terrains pendant plusieurs mois. La plus grave, est certainement celle qu'il a eu en avril 2000 avec l'Inter Milan, qui l'a empêché de fouler les pelouses jusqu'à septembre 2001 soit pendant plus de 500 jours.

"J'ai subi deux blessures très graves qui m'ont enlevé trois ans de ma carrière et m'ont obligé à partir en retraite plutôt que prévu... Ce fut une véritable épreuve pour moi. une période très difficile. Ma famille, mes médecins m'ont encouragé à persévérer, et ça valait le coup.

De plus, j'étais père pour la première fois en ce temps-là, cela m'a beaucoup aidé pour revenir", a t-il déclaré.

Ronaldo rajoute que son ami, Zinédine Zidane, alors joueur de la Juventus Turin, est venu lui rendre visite à l’hôpital parisien, dans lequel il a subi son opération: "Zidane est venue me voir à l'hôpital directement où j'étais, en France. Il a pris la peine de venir me rendre visite pour savoir comment j'allais. C'est là, que notre amitié est née".

Le Brésilien est aussi revenu sur l'incident d'avant la finale de la coupe du monde 98: "Un peu après le déjeuner, je suis parti me coucher, puis j'ai eu une crise, c'est la dernière chose dont je me souvienne. Quand je me suis réveillé, j'étais entouré d'autres joueurs et du Dr Lidio Toledo...

Les examens médicaux n'ont rien révélé d'anormal. Nous sommes allés au stade, je me suis approché de Zagallo et j'ai dit: 'Je vais bien, je n'ai rien, je veux jouer'. Il n'avait d'autre choix que d'accepter ma décision".

Les soirées endiablées de Ronaldo

Comme beaucoup d'autres Brésiliens, le propriétaire du Real Valladolid depuis septembre 2018, aime s'amuser et certaines de ses soirées ont beaucoup fait parler d'elles. Par exemple, en 2003, pour fêter ses 27 ans, il avait invité plus de 100 prostitués pour ses coéquipiers au Real Madrid.

D'ailleurs, Ronaldo est très fier de celles qu'il a organisées: "Mes fêtes étaient très bonnes, certains s'en souviennent plus que mes buts... Les gens les imaginent, mais ils ne peuvent pas savoir à quel point elles étaient biens".

Il revient aussi sur anecdote qu'il a eu avec le président madrilène, Florentino Perez: "Un jour il m'a appelé et m'a dit: 'Pourquoi ne restes-tu pas à la maison? Regarde Figo ... 'Je lui ai dit:' Président, si j'avais la femme que Figo a je le ferais '".