Les conséquences de l'affaire Hamraoui-Abidal ne sont pas encore terminées. Petit rappel des faits : il y a trois semaines, la joueuse du Paris Saint-Germain Kheira Hamraoui a été victime d'une agression sauvage à la barre de fer alors qu'elle était en voiture avec sa coéquipière parisienne, Aminata Diallo.

L'agresseur d'Hamraoui a essentiellement visé ses jambes, ce qui pouvait en premier laisser entrevoir l'hypothèse d'une rivalité sportive avec Aminata Diallo, qui évolue au même poste qu'Hamraoui au club de la capitale.

Aminata Diallo a alors été mise en cause et entendue 35 heures durant avant d’être relâchée sans la moindre charge retenue contre elle par les enquêteurs.

Puis, le scénario d'une vengeance liée aux relations entre Hamraoui et l’ex-international de Football Eric Abidal s'est dessiné au fur et à mesure. En effet, les enquêteurs ont établi que la puce du téléphone de la milieu de terrain était au nom d’Eric Abidal, confirmant les liens privilégiés entre les deux sportifs.

Hamraoui s'est mise le vestiaire à dos

Il a ensuite été établi que l'ancien latéral du FC Barcelone et de l'équipe de France entretenait une relation avec Hamraoui, elle-même joueuse du Barça de 2018 à 2021, avant de rejoindre le Paris Saint-Germain. Ces révélations fracassantes ont mis fin au couple Abidal, mais cette attaque à la barre de fer a également provoqué une grosse scission au sein du vestiaire parisien.

Les joueuses du PSG sont en effet énervées par l'attitude de Kheira Hamraoui qui n'a pas hésité à accuser sa coéquipière Aminata Diallo en premier lieu, alors que le vestiaire a choisi de soutenir cette dernière. Hamraoui s'est donc mis le vestiaire à dos, mais ce n'est pas tout.

Selon L'Équipe, la native de Croix aurait également soupçonné Bernard Mendy, en raison de la proximité entre son épouse et celle d’Eric Abidal, mais également le mari de Kadidiatou Diani, qui s’occupe des intérêts de l’attaquante parisienne et de sa coéquipière Marie-Antoinette Katoto.

"Le PSG ne pourra pas les garder toutes les deux"

Dans une ambiance actuellement glaciale, le Paris Saint-Germain penserait à se séparer d'une des deux joueuses. "Le PSG ne pourra pas les garder toutes les deux", aurait déclaré un proche du vestiaire du club de la capitale, divisé après l'affaire.

Des nouvelles révélations qui risquent fort de créer la zizanie au sein d'une équipe du Paris Saint-Germain qui avait, jusqu'au déclenchement de cette affaire, réussi un début de saison parfait.

Les Parisiennes ont depuis concédé un cinglant revers le 14 novembre contre l'Olympique Lyonnais (1-6).

Elles sont dauphines de Lyon, qui n'a toujours pas perdu en Division 1 cette saison. Les joueuses du PSG ont en revanche relevé la tête après la gifle lyonnaise en battant le Real Madrid (2-0) et se qualifiant pour les quarts de finale de la Ligue des Champions.