Après la défaite subie à domicile contre Clermont lors de la dernière journée du championnat de France, l’OM avait à cœur de se racheter. En effet, de nombreuses critiques ont fusé pour fustiger le comportement des joueurs marseillais sur le terrain. On se rappelle également du gros coup de gueule de Dimitri Payet qui n’avait pas du tout apprécié l’attitude de ses coéquipiers sur le terrain.

L'OM en quête de confiance

L’ancien joueur de West Ham a notamment pointé du doigt le manque d’humilité du groupe. Avec la contre-performance enregistrée face à Clermont, les Olympiens ont vu l’OGC Nice revenir sur leurs talons.

La lutte sera très âpre pour cette deuxième place tant convoitée.

Suite au revers concédé contre Clermont, l’ensemble des joueurs de l’Olympique de Marseille étaient conscients du fait qu’il fallait changer d’approche et de mentalité pour continuer à jouer les premiers rôles dans le haut du tableau. Le match d’Europa League Conference contre Qarabag tombait donc à point nommé pour l’Olympique de Marseille. Le club phocéen était en ballottage favorable et il fallait terminer le job en Azerbaïdjan.

Les hommes de Jorge Sampaoli ont répondu présents avec un succès probant (3-0).

L'OM dompte Qarabag et file en 8e de finale

Grâce à cette victoire bien méritée, l’Olympique de Marseille a validé son ticket pour les 8es de finale de la compétition.

Cette victoire fait beaucoup de bien aux joueurs de Marseille qui vont emmagasiner de la confiance pour se donner un nouvel élan en Ligue 1. Cependant, au-delà de la belle victoire de l’Olympique de Marseille, il y a un fait de jeu qui a marqué les esprits. A la 34e minute de jeu, Ibrahima Wadji, l’attaquant sénégalais, à la réception d’un centre, a envoyé le ballon dans les cages de Steve Mandanda.

Le hic, c’est que Wadji a marqué de la main et qu'aucun arbitre n’a vu l’action litigieuse. Il s’agissait d’un moment décisif, car à cet instant, les Azerbaïdjanais pouvaient revenir au score. Les Marseillais ont protesté auprès des arbitres, mais ces derniers n’ont pas vu l’action d’Ibrahima Wadji. Il faut noter qu’à ce stade de la compétition, les arbitres ne peuvent pas recourir à la VAR.

Un sens du fair-play salué par tout le staff de l'OM

Le but litigieux de l’attaquant sénégalais fut validé, mais par la suite, on a assisté à un revirement spectaculaire, un acte de grande classe. En effet, l’entraîneur de Qarabag, Gurban Gurbanov a appelé son joueur pour lui demander s’il avait effectivement inscrit le but avec sa main.

Wadji répondra par l’affirmative. Le staff s’est vite concerté avec le capitaine de l’équipe et Wadji et a ensuite indiqué à l’arbitre que le but n’était pas valable.

Les faits ont été expliqués à l’arbitre et le but fut annulé. Cette attitude du staff de Qarabag et des joueurs a agréablement surpris la délégation marseillaise qui n’en revenait pas. Jorge Sampaoli a lui-même reconnu que c’était la première fois qu’il assistait à un si beau geste de fair-play.

L’entraîneur a avoué qu’à la place de l’entraîneur de Qarabag, il n’aurait jamais accepté que l’arbitre annule le but. "Quand je vois un joueur ou un entraîneur capable de reconnaître une faute, ça me donne honte d’avoir un esprit aussi compétiteur.

Pour moi cet épisode me fait apprendre, c’est un apprentissage de la vie", a déclaré Sampaoli en conférence de presse. Quant à Gurban Gurbanov, il dira que c’était la meilleure décision à prendre et que si c’était à refaire il le referait sans hésiter. "On doit être honnête dans la vie. j’ai pris une bonne décision et j’espère que les supporters la comprennent", a conclu le vertueux entraîneur.