Malgré deux retours au score de folie pour arracher la prolongation et les tirs au but, l'équipe de France a perdu face à l'Argentine (3-3, 2-4 t.a.b.) lors de la finale de la Coupe du monde 2022 ce dimanche. Pour la troisième fois de son histoire, l'Argentine a remporté la Coupe du monde. Trente-six après la bande à Diego Maradona, celle de Lionel Messi est parvenue à remettre l'Albiceleste sur le toit de la planète pour prendre seule la quatrième place des nations les plus récompensées derrière le Brésil (5), l'Allemagne (4) et l'Italie (4). La France n'a pas réussi à faire le doublé comme le Brésil et l'Italie.

Pendant la finale, ce fut bouillant entre Lionel Messi et Kylian Mbappé (respectivement deux et trois fois buteurs).

Des gestes rageurs

L'Albiceleste de Messi s'est imposée dans cette finale de légende au terme d'une séance de tirs au but marquée par les échecs de Coman et Tchouaméni. Revenue héroïquement à deux reprises grâce notamment au triplé de Mbappé (meilleur buteur du tournoi avec huit buts), la France échoue dans sa quête de doublé historique. Entre les deux meilleurs joueur du tournoi, il y a eu des gestes d'humeur qui annoncent un retour tendu au Paris Saint-Germain dans une dizaine de jours.

Mbappé inconsolable

Auteur d'un triplé mémorable en finale du mondial, Kylian Mbappé termine meilleur buteur du tournoi.

L'attaquant de l'équipe de France devance d'une courte tête son partenaire en club, Lionel Messi, auteur de sept réalisations dont un doublé ce dimanche contre les Bleus. Son coéquipier en sélection, Olivier Giroud, et l'Argentin Julian Alvarez, ont eux bouclé l'épreuve avec quatre buts au compteur. Avec 12 buts en Coupe du monde (quatre en Russie et huit au Qatar), il fait déjà aussi bien que Pelé.

A deux jours de son 24e anniversaire, l'attaquant du Paris Saint-Germain va devoir patienter pour remporter un second Mondial, lui qui est passé à quelques centimètres du trophée. Comme Zinédine Zidane en 2006. A la fin de la rencontre, il était inconsolable. Emmanuel Macron a eu beau lui adresser des mots touchants et réconfortants, rien n'y a fait.

''C'est un très grand joueur, mais il est jeune, je lui ai dit qu'il n'avait que 24 ans (le 20 décembre, ndlr). Il a été meilleur buteur de cette Coupe du monde, il est un joueur extraordinaire, il a déjà gagné une Coupe du monde, il refait une finale...'', a dit le chef de l'Etat en zone mixte. La déception est immense. On est très loin de son sourire radieux au soir de la qualification en finale contre le Maroc quand il a présenté Achraf Hakimi à ses parents. Il sera difficile d'oublier ce moment et de revenir au PSG avec un mental refait...