Virginie Caille: Sam quel enfant étais tu?
Sam Zirah: J'étais extrêmement timide, c'était maladif. Le déclic je l'ai eu en faisant du théâtre. Pour moi le théâtre c'est l'école de la vie ça m'a donné envie d'apprendre des autres, d'apprendre leur parcours. J'étais et je suis toujours particulièrement proche de ma maman. Je l'ai d'ailleurs inscrite moi même sur Facebook pour qu'elle suive ce que je fais comme on habite loin. Je voulais être comédien. Je suis originaire de Montpellier et je disais toujours à mes parents «dès que j'aurais mon bac je monterais à Paris!»
VC: Comment es-tu devenu journaliste?
SZ: L'année de mon bac – que j'ai obtenu - j'ai préparé le concours d'entrée pour le Cours Florent. Je suis alors monté à Paris où j'ai suivi durant 3 ans leur cursus. Il se trouve que la vie a fait que je n'ai pas continué dans cette voie. J'ai ensuite travaillé dans la vente de luxe: j'ai été directeur de trois boutiques «Burberry», j'ai aussi travaillé pour «Givenchy», pour Chloé... Je me suis éloigné de mon domaine de prédilection mais l’artistique me manquait. C'est difficile de se retirer une envie de la tête quand on l'a depuis tout petit. J'ai eu envie d'y retourner. Je faisais des vidéos sur Youtube quand Lulu (de son vrai nom Jean-Marc Lubin, Il est l'ancien présentateur du Hit machine au côté de Charlie Nestor) m'a contacté pour que je fasse parti d'une émission.
Il voulait que je sois chroniqueur sur la chaine «Non stop people» pour l'émission le «JTT». Je n'avais jamais été animateur, ni même chroniqueur, j'avais juste comme bagage mes trois années au Cours Florent. En travaillant sur «Non stop People» je me suis découvert une passion. A aucun moment je n'avais envisagé que ça deviendrait mon métier.
Mon métier je l'ai appris sur le tas.
VC: Est ce que c'est toi qui a crée le concept de tes émissions «En Toute Intimité» et «Websam» ?
SZ: Oui dans le «JTT» j'ai, pendant deux ans, parlé quotidiennement de télé- réalité. J'ai toujours aimé ce genre que je regarde et je trouvais qu'il manquait pour ces personnes là un format d'interview «sérieux».
Ce qui existait alors c'était uniquement des programmes très divertissants. Je trouvais que les candidats de télé-réalité pouvaient aussi s'exprimer sur leurs parcours, sur ce qui se passe dans leur programme de façon posée sans qu'on ramène tout à la dérision. Qu'on s'intéresse à eux comme on s'intéresserait à Monica Bellucci ou à un écrivain. Pourquoi eux n'auraient pas ce droit? Je veux quelque chose d’intimiste donc j'ai crée «En toute intimité» Pour le décor je voulais quelque chose qui convienne pour recueillir leur confidences. J'ai choisi le « Seven Hotel » qui a plusieurs chambres atypiques. J'en ai choisi une avec des livres, ce qui contraste avec le genre de la télé réalité. On m'a d'ailleurs reproché ce côté «trop propre» mais je voulais quelque chose qui les mettent en valeur.
VC: Quel est ton candidat de télé-réalité préféré? Celui que tu apprécies le moins?
SZ: Sans être langue de bois, j'ai un bon feeling avec tous. Ils savent que je vais faire en sorte de bien retransmettre leurs propos mais j'essaie de ne pas «copiner». C'est une sorte de déontologie. C'est pas que je ne les apprécie pas au contraire mais j'ai peur d'être moins objectif. S'il y a quelqu'un avec qui ça n'est pas passé je ne le dirais pas par respect...
A suivre...
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