Après les révélations fracassantes du blogueur Jeremstar ou de l'animateur Benjamin Castaldi sur la prostitution dans la télé-réalité, une nouvelle affaire refait surface en plein coeur de l'été. Ce lundi 19 août, le quotidien Nice-Matin a révélé qu'une proxénète avait été traduite devant la justice. La jeune femme aurait mis en relation d'anciennes gloires de la télé-réalité et des footballeurs dans le cadre de relations sexuelles tarifées.

D'anciennes candidates de télé-réalité 'choisies' sur catalogue par des footballeurs

Stéphanie, une Cagnoise de quarante ans a été renvoyée devant le tribunal correctionnel de Grasse pour 'fraude fiscale' et 'proxénétisme'.

Elle est soupçonnée d'avoir mis en relation d'anciennes candidates de télé-réalité, dont les identités n'ont pas fuité, avec des footballeurs. Dans l'affaire, les joueurs Jérémy Menez, Mathieu Valbuena et Mario Balotelli ont été entendus par la police comme simple témoins.

La proxénète organisait des soirées privées où sportifs et anciennes gloires de la télé-réalité se rencontraient par son biais dans le but d'avoir des relations sexuelles tarifées. Les propriétaires d'établissements nocturnes qui hébergeaient ces événements étaient grassement payés. De son côté, Stéphanie récupérait une partie des gains des jeunes Femmes qu'elle 'vendait' sur 'catalogue'. Des photos des ex-candidates étaient en effet envoyées aux clients afin qu'ils sélectionnent la fille de leur choix.

Ces derniers prenaient alors en charge l'ensemble des frais liés à ces rencontres.

La Cagnoise n'a jamais déclaré ces sommes mirobolantes au fisc.

Une proxénète présumée qui se dit simple 'entremetteuse'

Organisatrice de ces rencontres où se croisent sportifs de haut niveau et starlettes ayant connu la gloire, Stéphanie est rémunérée par les bars et discothèques VIP accueillant ces événements particuliers.

Et les sommes qu'elle perçoit sont si importantes qu'elles finissent par alerter les services d'enquête. La Cagnoise est trahie par son train de vie et ses nombreux voyages. Très vite, l'azuréenne reconnaît avoir mis en relation clients et jeunes femmes, mais refuse de se voir considérée comme une 'vulgaire mère maquerelle'.

Stéphanie précise qu'elle a seulement fait entrer en contact des 'jeunes femmes majeures et consentantes qui ont passé des vacances gratuites avec des footballeurs'. La Cagnoise se définit donc une simple entremetteuse.

La justice devra donc trancher et faire toute la lumière sur cette affaire. Si les faits étaient avérés, l'azuréenne encourerait une peine de dix ans de prison. Il est pour le moment impossible de savoir si d'anciennes candidates de télé-réalité encourent des poursuites.