La confiance n'est pas une qualité lorsque l'on est un influenceur. La preuve, quand cette confiance est trahie, les conséquences peuvent être désastreuses. C'est ce qu'a appris Mélanight, une célèbre influenceuse française, qui a récemment révélé avoir été poursuivie par la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) pour ne pas avoir respecté les règles régissant la publicité et les droits des consommateurs. Cette confession intervient après la publication d'une enquête par la DGCCRF, qui a révélé que six influenceurs sur dix ne respectent pas ces règles.

"Pour une faute d'inattention"

Avec un million d'abonnés sur Instagram, Mélanight figure parmi les influenceurs français les plus influents sur les réseaux sociaux. Cette notoriété lui offre l'opportunité de générer des revenus supplémentaires grâce aux placements de produits. En effet, elle est en mesure de promouvoir des marques et des produits auprès de sa communauté, ce qui peut se traduire par des gains financiers conséquents. Dans une FAQ sur son compte Instagram, un abonné a demandé à Mélanight si elle était poursuivie par la DGCCRF. Elle a répondu honnêtement : "Oui, pour une faute d'inattention Je me suis laissée tromper par un ex-proche qui m'a fait réaliser un placement frauduleux sans avoir préalablement vérifié la vidéo qu'il m'avait envoyée".

La jeune femme a reconnu son erreur et a pris cette expérience comme une leçon, affirmant qu'elle était désormais plus attentive lorsqu'elle effectuait des placements de produits : "C'est pour cela qu'aujourd'hui, je fais beaucoup moins de placements de produits, je fais plus attention", a-t-elle déclaré.

Booba mène la vie dure aux influenceurs

Booba, le célèbre rappeur français, a décidé de mener une croisade contre les influenceurs qui font la promotion de produits frauduleux sur les réseaux sociaux. Il s'est notamment attaqué à Magali Berdah, une personnalité médiatique française connue pour son agence de conseils en image.

Depuis, une bataille judiciaire a été engagée entre les deux protagonistes. Booba a réussi à rallier à sa cause de nombreuses personnalités politiques, et même la DGCCRF (Direction Générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes) s'est jointe à lui en surveillant de près les activités des influenceurs sur les réseaux sociaux. Le combat de Booba pour une meilleure réglementation des influenceurs semble donc porter ses fruits, avec l'implication des autorités et des personnalités politiques. Cette prise de conscience de l'importance de protéger les consommateurs contre les pratiques frauduleuses des influenceurs est un pas dans la bonne direction pour une utilisation plus éthique des réseaux sociaux.