Attaque en Israël : les victimes des atrocités perpétrées en Israël ne se limitent pas aux morts que nous dénombrons des diverses échanges de tirs entre Israël et le Hamas, mais bien plus. Les victimes se comptent bien dans le pays, mais également au-delà de ses frontières. C'est le cas de Tomer Sisley qui a bien voulu partager son chagrin ce matin sur la télévision française BFM.

Le monde est en totale ébullition depuis samedi dernier, après que la population israélienne se soit réveillée sous les coups d'obus venants de parts et d'autres. En effet, le Hamas, jusqu'ici présenté comme un groupe constitué d'islamistes radicaux d'une part, et terroristes palestiniens d'autres parts, a concentré depuis samedi dernier, plus de 5 000 tirs d'obus vers Telavive.

Le bilan de cette catastrophe fait état depuis lors de plus de 1.000 morts et 3.000 blessés, tant du coté Israélienne que palestinien. Après que les gouvernements du monde entier se soient prononcés sur la question, condamnant l'attaque dans leur plus grande majorité, c'est au tour des personnalités des médias de partager leurs opinions sur la question. C'était donc le tour de Tomer Sisley sur BFM TV ce matin du mercredi 11 octobre.

C'est d'une voix désespérée et d'un air tout abattu que Tomer Sisley s'est exprimé sur l'attaque en Israël en ces termes "Je pleure tous les jours depuis samedi. J'ai du mal à m'exprimer, j'ai du mal à travailler. J'ai du mal à passer mes journées normalement". L'invité de l'émission matinal de BFM TV, de nationalité franco-israélienne, a tenu à partager son état d'esprit sur ce qui se vit en Israël aujourd'hui, et l'impact dans sa vie quotidienne.

"Je voudrais qu'on cesse de faire d’amalgames" a déclaré Tomer Sisley.

Israël n'est pas un "pays parfait"

Tomer Sisley a tenu a clarifier sa position vis-àvis de l'Etat d'Israël en rappelant que le pays n'est pas forcément l'exemple par excellence d'une démocratie. Il souligne la question en rappelant que la population a souvent eu tendance à remettre en question les décisions de son gouvernement.

Pour lui, bien que les gens votent le gouvernemeent, les décisions du gouvernement ne rentrent pas toujours dans le cadre stricte de la démocratie.

L'acteur de 49 ans a tenu à appaiser les tensions et equilibrer les débats. Il s'inquiète de l'approche globaliste de la situation comme cela se vit sur les plateaux de télévision, et rappelle que tous les israéliens ne pensent pas la même chose, tout comme les palestiniens ont des opinions divergeantes.

Il a surtout tenu à rappeller à l'audience qu'il était important d'éviter d'importer une haine notoire en France, au regard des avis qui divergent sur le conflit qui sévit en Israël.

L'acteur à la suite de cette intervention, a surtout tenu à souligner le fait qu'il est assez difficile pour les artistes de prendre position sur la question israélienne en France. Il a appelé les autres artistes à s'armer de courage et d'audace, afin de dénoncer ce qui se vit en Israël, ainsi que les agissement, parfois questionnables, des autorités israéliennes.