Un peu après la démission de Joseph "Sepp" Blatter, huitième président de la FIFA de 1998 jusqu'à 2015, le Prince Ali de Jordanie s'est exprimé sur la chaîne d'information américaine CNN.
Bien qu'il n'ait pas confirmé d'une manière officielle sa candidature pour les élections à venir, il a tenu à déclarer qu'il est : "bien à la disposition des fédérations de Football nationales désireuses de changement, et en particulier celles qui n'avaient pas osé exprimer leurs inquiétudes avant mardi." Le Prince jordanien n'a pas manqué de saluer la décision, tant attendue par certains, de Blatter et il a bien insisté qu'il : " serait toujours là pour servir le football. Il y a tant de travail à effectuer pour restructurer cette organisation de manière appropriée."
Mais qui est le Prince Ali de Jordanie?
Le prince Ali ben Al Hussein, né le 23 décembre 1975 à Amman, capitale du Royaume de la Jordanie, est le troisième fils du roi Hussein, demi-frère du roi Abdallah II.
Ali dirige depuis 1999 la Fédération jordanienne de football et occupe depuis 2011, le poste de vice-président de la Fédération internationale de football association pour l'Asie. Il a été honoré par l'ordre national de la Légion d'honneur française, le grade étant inconnu.
En 2015, il s'est présenté comme candidat pour le poste de Président de la Fédération Internationale de Football face au fameux Suisse Sepp Blatter. Malgré le soutien de Diego Maradona, David Cameroun, Michel Platini et Michael Van Pragg, il n' a réussi à obtenir que 73 voix contre 133 pour son opposant...
Mettre fin à la corruption...
Le Prince axait sa compagnie électorale sur la fin immédiate de la corruption. Avec une ère Blatter marquée par de nombreuses polémiques, des pots de vins et des affaires de corruption, Ali de Jordanie s'est présenté comme une alternative jeune, innovante, responsable et honnête.
Mais serait-il à la hauteur de des promesses une fois élu lors du congrès spécial qui aura lieu entre décembre 2015 et mars 2016? Ou serons nous, encore une fois, face à une FIFA qui se conduit comme une famille de mafieux?
Comme l'a décrit l'ancien président de la fédération de football anglaise David Triesman...