L'horreur a frappé à la porte de cette famille au sein d'une résidence du chemin des Protestants à Castelnaudary, près de Carcassonne dans l'Aude. Ce samedi 13 octobre, les voisins sont alertés par des cris aux alentours de 23 heures et préviennent les autorités. Lors de leurs premières déclarations aux enquêteurs, ils affirmeront que les bruits s'apparentaient à une très forte dispute de couple.
A leur arrivée sur place, les gendarmes pénètrent dans l'appartement en question, où ils découvrent une fillette de 11 ans, dans son lit, gravement blessée par des coups de couteau. Mais elle décédera quelques heures plus tard, vers une heure du matin, malgré l'intervention des secours. Selon les premières informations recueillies par le quotidien L'Indépendant, la jeune fille vivait avec son père, âgé de 45 ans, et sa compagne âgée de 22 ans. C'est cette dernière qui a rapidement été soupçonnée d'avoir attaqué sa belle-fille, mais également son concubin : "en voulant intervenir, l'homme aurait reçu des coups de couteau aux jambes", précise le journal local.
Une dispute familiale qui dérape
Immédiatement, les gendarmes ont placé le père et la belle-mère de la fillette en garde-à-vue et les ont longuement interrogés, sans savoir exactement qui était l'auteur du crime. Le lendemain dimanche, en fin de matinée, une équipe d'enquêteurs de la Section de recherches de Montpellier s'est rendue dans l'appartement du drame pour effectuer plusieurs constatations. tandis que le parquet de Carcassonne, par la voix de la procureure Florence Galtier, annonçait qu'une autopsie de la jeune fille aurait lieu en début de semaine à Montpellier.
La belle-mère avoue avoir porté les coups
L'affaire a finalement pris une tournure plus radicale ce lundi. Selon le quotidien La Dépêche, la belle-mère a avoué avoir porté les coups de couteau mortels.
"Alors que le père de famille s'assoupit sur le canapé, sa compagne lui jette un seau d'eau, puis s'empare d'un grand couteau de cuisine et se dirige vers la chambre de l'enfant", a déclaré Florence Galtier au cours d'une allocution à la presse.
Ce sombre fait divers fait écho à la condamnation, vendredi dernier, d'une mère à quinze ans de prison pour "complicité de meurtre" après le décès en 2011 de Bastien, âgé de trois ans, puni par son père. Enfermé dans le lave-linge mis en marche, le petit garçon avait souffert trente minutes avant de cesser de respirer. Son père a écopé de trente ans de réclusion criminelle.