Depuis quelques années, l’Europe a été frappée par des attentats de groupes islamistes terroristes. Chaque année, la liste est longue. Nombreuses peuvent être les raisons, mais ce qui est malheureusement sûr, c'est que des milliers de personnes, boucs-émissaires, perdent leur vie innocemment.

Que s’est-il passé réellement la nuit du 29 au 30 septembre 2017 ?

Ces derniers temps, les attaques terroristes usent de plusieurs moyens pour atteindre leurs objectifs parmi lesquels le véhicule dans la foule, l’arme blanche ou les bombes. Il y a déjà trois ans à Paris, dans la nuit du 29 au 30 septembre 2017, une attaque a été évitée.

Une alerte a été envoyée entre 3 h et 4 h du matin, après la découverte de bonbonnes à gaz au rez-de-chaussée près de la porte d’Auteuil par Yann, un habitant d'un immeuble de la rue Chanez, dans le XVIe arrondissement. Apparemment, quatre bonbonnes qui ont été équipées d’un dispositif de mise à feu électrique par téléphone se trouvaient sur le lieu, entourées, entre autres, par quatre seaux remplis d’essence et quatre sacs de gravats pour ainsi activer l’explosion. Un attentat qui n'a pas vu le jour fort heureusement, car les trois essais d’appels n’ont pas réussi à déclencher l’engin.

Qui sont les présumés auteurs de l’attentat, les fichés S ?

Deux jours après les faits, après examens et enquêtes, trois hommes ont été accusés d’avoir comploté le coup et ont été incarcérés mais écroués par la suite.

Ces derniers sont Amine A., son cousin Sami B., et Aymen B. L’existence de la trace de l’ADN d’Aymen B. sur le lieu, a permis aux enquêteurs de pister les présumés criminels au plus vite. À noter que deux d’entre eux sont fichés S.

C’est quoi la fiche S ? La fiche S est un fichier où figurent les noms de personnes jugées dangereuses par un État donné.

Ainsi, né à Paris et âgé de 31 ans, Aymen B. a déjà été sur la fiche S depuis 2016, du fait qu’il soit membre d’un prosélytisme pro-daech (acronyme arabe de l’organisation État islamique). Tout autant que ce dernier, fiché S, Amine A, 32 ans, originaire d’Aulis, a été en contact avec Aymen. Il est spécialement connu pour avoir été en garde à vue en 2013 sur l’affaire de Forsane Alliza, un groupuscule islamiste radical dissous en 2012.

Avec la troisième personne de 30 ans, Sami B, le cousin d’Aymen, les enquêteurs ont pu relever plusieurs appels téléphoniques entre les deux. La présence des appareils qui sont en relation avec le dispositif constitue une preuve tangible pour l’État français. Malgré les accusations, ce dernier se déclare être innocent et maintient sa parole.

Pourquoi un procès spécial est requis par le Parquet National Antiterroriste ?

Le Parquet réclame ce mercredi 11 novembre l’avancement particulier d’audience pour juger les trois terroristes auteurs de l’incident échoué à Paris. Ils auraient tenté de faire exploser tout un immeuble. Ils seront ainsi jugés ce lundi 16 novembre, d’après une source judiciaire, pour « tentative d'assassinat » et de « destruction de bien », en relation avec une entreprise terroriste, et « association de malfaiteurs terroriste criminelle ». L’affaire est en cours et la finalité est à suivre de près.

De plus, pour pouvoir éradiquer le terrorisme, des mesures draconiennes devraient être prises. Par contre, l’Etat européen devrait renforcer son dispositif de sécurité pour pouvoir vivre loin des dangers.