Dorit Rabinyan est une écrivain et scénariste israélienne, qui a créé la polémique dans son pays suite à la publication de son livre «  La Haie », Geder Haya en hébreu. L’histoire parle d’une jeune juive israélienne qui tombe éperdument amoureuse d’un palestinien, l’histoire d’un amour tabou, un amour maudit. Le livre rencontre un énorme succès, plus de cinq mille ventes dès sa première semaine de sortie.

Le succès colossal de ce livre a provoqué la haine des conservateurs tel que Nétanyahou, interdisant l’ouvrage dans les établissements scolaires car il prône selon eux les relations mixtes, ce à quoi ils sont farouchement opposés.

La réponse de l’auteure est claire : «  Cette marche vers les librairies est comme un ralliement. Ce ne sont pas seulement ceux qui aiment mes Livres qui achètent Borderlife, ce sont ceux qui aiment la démocratie ».

Dorit Rabinyan prône la démocratie, le gouvernement israélien s’y oppose

Ce livre est une fiction certes mais il est adapté d’une histoire vraie. À travers le monde, les couples mixtes sont de plus en plus nombreux, ce qui à mon sens est une excellente chose. Ce comportement du gouvernement de Nétanyahou, montre bien que l’Etat d’Israël n’est pas favorable à la paix. En 2017, il est aberrant de censurer un ouvrage écrit par une écrivain douée et respectée dans son domaine car elle parle d’un amour entre deux personnes de religions différentes.

Se basant sur les faits, on peut vraiment parler de régression. Il y a une nuance entre être conservateur et raciste, dans le cas présent on peut évoquer le racisme, l’incitation à la haine de la part du gouvernement.

Dorit Rabinyan a écrit un livre émouvant, lu par divers individus, tout âge et religions confondus. La bonne nouvelle à travers cette polémique ridicule, c’est que les gens ne sont pas toujours des moutons de panurge et ne laissent pas toujours un chef d’Etat dangereux leur dicter leur vie, leur choix, leurs lectures. L’amour n’a pas de couleur, pas de religions ni de frontières.