C'est la nouvelle mode chez les jeunes et vous les voyez partout. Ces petites bouteilles grises qui contiennent du protoxyde d'azote aux effets euphorisants. Néanmoins, si ce produit est vendu librement dans les magasins, les autorités commencent à se pencher sur le problème. En effet, les abus du produit sont importants et les accidents sont de plus en plus nombreux. Il y a quelques jours, c'est la célèbre starlette de télé-réalité, Maëva Ghennam qui avait alerté sa communauté sur les dangers du gaz hilarant. Elle avait été hospitalisée en urgence car elle s'était retrouvée paralysée après avoir consommé ce produit en trop grande quantité.
Il y a quelque temps, une étude publiée par l'Anses avait montré les dangers du produit.
Le gaz hilarant et ses nombreux dangers
Aujourd'hui avec la pandémie du coronavirus, le comportement des jeunes est parfois pointé du doigt. Il faut dire que le respect des mesures de sécurité sanitaire ou encore le port du masque est difficilement mis en place par les plus jeunes. Néanmoins, un autre comportement inquiète : la consommation du protoxyde d'azote. En effet, selon différents experts, la consommation du produit, vendu légalement, s'est généralisée et les quantités consommées sont en hausse. Le problème est qu'il n'y a que peu de prévention faite autour du produit.
Les jeunes consomment un produit dont ils ignorent les effets secondaires.
Ces effets peuvent être dramatiques chez les plus jeunes, certaines personnes ayant consommé ce produit ont été victimes de tremblements, de fourmillements ou de contractions involontaires chez les jeunes femmes enceintes. Aujourd'hui, avec le déconfinement, de nombreux jeunes tentent de reprendre une vie "normale", ce qui en soit est tout à fait logique. Néanmoins, comme de nombreux français, une forme de décontraction se fait sentir et parfois la fête vire au drame.
Les autorités doivent agir
Dans n'importe quelle ville de France, il est facile de se rendre compte de la consommation de ce gaz hilarant. En effet, ces capsules sont balancées sur la voie publique et sont au sol, juste à côté des masques que certains jettent volontairement par terre.
Si d'un point de vue écologique ce geste, peu citoyen, est dramatique, il traduit également une hausse de la consommation. Ainsi, quand vous marchez et que vous jetez un oeil au sol, vous savez rapidement si on consomme beaucoup ou peu de gaz hilarant. A la fin du mois de mai, certains maires comme à Evreux en Normandie ont interdit les jeunes d'avoir du gaz hilarant sur eux, sur la voie publique. il y a quelques jours, la maire de Beauvais, Caroline Cayeux, devait mettre en place un arrêté d'interdiction de détention et de consommation du protoxyde d'azote pour les moins de 18 ans.