Le Brésil a été frappé, il y a une semaine, par une catastrophe naturelle et tente de s’en remettre. Les fortes pluies qui ont dévasté les zones côtières de l’État de São Paulo dans le sud-est du pays ont fait des ravages. Comme pour la Nouvelle Zélande touchée par le cyclone Gabrielle, le bilan officiel de cette tragédie survenue il y a une semaine et dévoilé le 26 février a été revu à la hausse. Dans ce rapport, les responsables confirment la mort d’une soixantaine de personnes. Après avoir rendu publiques ces informations, les autorités locales ont mis fin à la recherche des disparues.

Le bilan des averses au Brésil s'élève à 65 morts

Des pluies torrentielles ont provoqué des glissements de terrain et des inondations dans les villes côtières du Brésil depuis le week-end dernier. Les autorités ont déploré que 65 personnes ont péri à la suite de ce drame. Selon ce rapport, parmi les victimes figurent 21 hommes, 17 femmes et 19 enfants. Les équipes de secours ont mis fin aux recherches dans le quartier de Vila Sai à Saint-Sébastien, la zone la plus touchée par le drame après la découverte du corps de la 65e victime. Les responsables n'ont pas précisé si les fouilles continuent dans d'autres zones.

Des milliers d’habitants sans-abri

En 24 heures, plus de 680 millimètres de pluie sont tombés sur la ville côtière de Sao Sebastiao, soit plus du double de la moyenne mensuelle et la plus violente jamais enregistrée.

Un bilan officiel a révélé que plus de 2440 personnes ont dû quitter leur domicile et ont été transférées à la suite de cette catastrophe. Ces personnes restent temporairement hébergées dans des infrastructures publiques, des églises et des gymnases. Elles sont prises en charge par le personnel des forces armées et les administrations municipales de la ville.

Des mesures seront prises pour anticiper ces catastrophes

Le gouvernement prévoit des listes d’actions pour prévenir à ces événements climatiques. En effet, la priorité des autorités est maintenant d’aider les familles des victimes, une semaine après la catastrophe. Le gouverneur de São Paulo, Tarquisio de Freitas a déclaré jeudi dernier que le système d’alerte par SMS pour les habitants ne suffit pas pour éviter le pire.

Par ailleurs, il a annoncé que des sirènes seraient installées dans les zones où les risques sont plus élevés. De plus, un projet de constructions de logements pour les sans-abri serait une priorité. D’un autre côté, les professionnels pointent du doigt l’urbanisation incontrôlée au Brésil. Ceci se présente comme une cause importante de ce genre de tragédie vu que près de 9.5 millions de personnes s’installent dans des endroits exposés aux glissements de terrain et aux inondations. Tout ceci doit être pris en compte mis à part les conséquences du changement climatique.