Le nombre de décès causé par le passage du cyclone en Nouvelle-Zélande ne cesse d’augmenter. Si trois personnes ont été déclarées mortes à la suite de cette catastrophe naturelle, la découverte de deux autres corps sans vie a été confirmée. Alors que le cyclone Gabrielle s’éloigne du pays, il a laissé derrière lui des dommages considérables.
Cyclone en Nouvelle-Zélande : l’archipel a été fortement frappé
Selon un dernier bilan, les autorités ont confirmé cinq morts après que le passage du cyclone Gabrielle. Ce dernier a considérablement touché le nord de la Nouvelle-Zélande.
Ainsi, les fortes pluies et les vents violents ont entrainé d’importantes inondations et des glissements de terrain. Les responsables ont décrit comme l’événement météorologique le plus violent du pays depuis des années. En ce sens, l’état d’urgence a été déclaré mardi par le gouvernement.
La catastrophe naturelle a engendré de lourds bilans en Nouvelle-Zélande
Le gouvernement en Nouvelle-Zélande prévoit des sauvetages après le cyclone. Des hélicoptères militaires ont treuillé des survivants bloqués par la tempête. Un corps a été retrouvé près de l’endroit où un pompier volontaire a disparu pendant la tempête, tandis qu’une femme a été tuée lorsque sa maison a été écrasée par un glissement de terrain dans la région de Hawke’s Bay sur la côte est.
Un troisième corps a également été retrouvé dans cette même région. Un enfant sans vie a été découvert à Eskdale. En revanche, les autorités ont déclaré que les circonstances de ce décès restaient encore floues.
Certaines personnes sont portées disparues
Bien que le cyclone s’est affaibli et s’est éloigné de l’île du Nord, le bilan humain ne cesse de s’alourdir.
Environ 10 500 personnes ont été déplacées de leurs foyers. Les gens ont dû sortir à la nage à travers les fenêtres de leur maison pour s’échapper pendant que les eaux continuent à monter. De nombreuses maisons sont envahies par la boue et par les détritus emportés par la montée des eaux et du vent. La police a déclaré que 1442 personnes avaient été signalées comme injoignables.
Environ 225 000 personnes n’ont pas accès à l’électricité, confirment les responsables et les fournisseurs d’énergie. Ceci est notamment causé par les glissements de terrain, chute des arbres et effondrement de nombreuses maisons. Par ailleurs, plusieurs zones de l’archipel sont inaccessibles par la route. Auckland, la plus grande ville du pays n’est pas accessible depuis la capitale Wellington. En effet, la route principale reliant ces deux localités est officiellement fermée.
Le gouvernement a continué d’encourager les Néo-Zélandais à évacuer si nécessaire et à éviter les déplacements inutiles afin de limiter les pertes. Plusieurs soldats ont été mobilisés pour aider et accélérer les évacuations.