Après avoir vécu l’été le plus chaud de son histoire en 2022, la France est en train de vivre l’hiver le plus sec. En effet, l’Hexagone est fortement touché par une sécheresse hivernale vu qu’il n’a pas eu de véritable pluie depuis 32 jours. Ceci est lié au réchauffement climatique affirment les scientifiques.
Pénurie d’eau : des restrictions d’eau seraient prises prochainement
Bien qu’il pleuve ponctuellement dans certains endroits, le cumul des précipitations sur la métropole est faible. En effet, la France n’a pas eu de vraie pluie depuis le 21 janvier, alors qu’il s’agit d’une période pour rétablir les nappes phréatiques.
Ces dernières ont un retard d’environ deux mois, car elles ont été épuisées par la sécheresse et les fortes chaleurs en 2022. Face à cette situation catastrophique, le ministre de la Transition écologique a annoncé que des restrictions d’eau seront dévoilées. Il a également évoqué le Comité d’anticipation sécheresse qu’il présidera le 23 février 2023. À l’issu de cette réunion, des mesures de restrictions seraient mises en places dès mars alors que les conflits d’usage se profilent. Il y a des tensions entre les besoins de la production d’hydroélectricité dans les barrages, de l’agriculture, des loisirs et la santé des écosystèmes qui s’intensifient davantage.
La pénurie d’eau en France pourrait se répéter
En moyenne, la France dispose de 208 milliards de mètres cubes d’eau dans la nature et n’utilise que près de 31 milliards par année. En outre, cette abondance n’est qu’apparente. Pour préserver un équilibre satisfaisant, les ressources devront rester dans les lacs, les nappes et les cours d’eau.
Face au réchauffement climatique, la réserve d’eau est préoccupante. Ceci s’illustre par la sécheresse historique en 2022 ainsi que l’absence de pluie qui est en train de se produire. De ce fait, le niveau des rivières et des nappes est au plus bas. Cette situation entraine d’importantes tensions sur l’approvisionnement. La pénurie temporaire d’eau est ainsi d’actualité.
Certains scientifiques annoncent que 2023 serait pire qu’en 2022. Pour mémoire, plusieurs départements métropolitains étaient en alerte sécheresse. En parallèle, des restrictions d’eau pour irriguer, arroser et laver la voiture ont été prises. Par contre, la situation a été atténuée par un hiver plus humide dans la majorité des régions. Ceci a permis le rechargement des nappes, contrairement à ce que la France est en train de vivre. Si la pluie se fait rare en 2023, la situation sera plus pire alors que les réserves en eau n’atteignent que 28.7 % de leur capacité, confirme le dernier bulletin hydrologique national.