La disparition inquiétante du petit Emile, disparu alors qu'il était dans le jardin de ses grands-parents n'a toujours pas été résolue. Comme l'avait promis le préfet hier, les recherches continuent aujourd'hui avec l'organisation d'une nouvelle battue.

Les autorités organisent une battue dans le cadre de la disparition inquiétante du garçonnet

Émile a disparu samedi 8 juillet entre 17 heures et 17 h 15. Si les grands-parents ont rapidement donné l'alerte, c'est qu'en cas de disparition les premières heures comptent double. Comme l'a rappelé le préfet hier, dans une affaire de disparition inquiétante, les 48 premières heures sont primordiales.

Or, cette échéance approche à grand pas et les autorités le savent. C'est ainsi qu'une seconde battue est organisée depuis de lundi matin. Pour le moment, elle est malheureusement sans résultats. La gendarmerie a également procédé à une perquisition de toutes les maisons du Vernet, le hameau où l'enfant a disparu. Une soixantaine de ces militaires ratissent le terrain, toujours aidés par des équipes cynophiles, un hélicoptère et des drones équipés de caméras thermiques. La Fédération des Chausseurs du département participe elle aussi aux recherches. Enfin, rappelons que toute personne pensant avoir vu quelque chose ou pouvant donner des informations à propos de cette disparition inquiétante est invitée à se rapprocher de la gendarmerie la plus roche ou d'appeler le 04.92.36.73.00, ligne dédiée aux témoignages.

Les gendarmes perquisitionnent toutes les maisons du village

La gendarmerie ne veut négliger aucune piste. Selon le préfet, les recherches sont concentrées dans un périmètre de 5 km, l'alerte ayant été donnée très vite. Lors de cette opération, les forces de l'ordre passent chaque maison au peigne fin, puis apposent un macaron sur la maison vérifiée.

Certaines demeures ont fait l'objet de deux perquisitions, sans que l'on sache pourquoi. Gendarmes, équipes cynophiles et volontaires ratissent toujours la zone. Or, celle-ci est escarpée. Elle comporte de nombreux ravins, et présente de nombreux dangers dus à la configuration de ce hameau de moyenne montagne. Selon les plus récentes déclarations du maire, aucune trace de sang n'a été trouvée, ce qui n'est pas forcément rassurant.

"Cette thèse de l'accident commence peu à peu à s'édulcorer" reconnaît le maire qui précise encore "Le Haut-Vernet, c'est assez accidenté et on a fait énormément de recherches samedi soir et ce matin, sur le lieu qui est sans doute le plus dangereux situé à proximité de la maison des grands-parents d'Emile."

La non intervention des témoins qui ont vu Emile seul dans le village

Le fait que des témoins aient vu l'enfant seul dans une rue du village sans le sécuriser peut sembler choquant. Le préfet, sur interrogation de BFM a précisé qu'au Vernet tout le monde se connaît et se fait confiance. Il faut savoir que l'endroit ne comporte que 25 habitants. Il n'est ainsi surprenant pour personne de voir un enfant jouer dans la rue.

C'est habituel dans les petites communes rurales. De plus, ce sont des voisins de la maison des grands-parents. De prime abord, il n'y avait pas lieu de s'inquiéter.

Les autorités ne peuvent déclencher le plan Alerte enlèvement pour le moment

Les autorités ont bien rappelé que le plan Alerte enlèvement ne peut être déclenché pour le moment. Certes, cela peut sembler incompréhensible lorsqu'il s'agit de la disparition inquiétante d'un tout-petit. Celui-ci ne peut être mis en œuvre que sous des conditions précises, comme vient de le rappeler le Minstère de l'Intérieur. Il faut en premier lieu que les autorités soient sûres de l'enlèvement du mineur et que la vie ou l'intégrité physique du mineur soit en danger. La disparition inquiétante ne suffit pas. Ensuite, le procureur doit disposer d'éléments qui, en cas de diffusion, permettent de localiser la victime et son ravisseur.