PlayerUnknown's Battlegrounds (PUBG pour les intimes), le jeu déconseillé par votre cardiologue ! Disponible en accès anticipé depuis le 23 Mars 2017 et officiellement terminé depuis le 20 Décembre de cette même année, ce battle-royale multi-joueurs développé par le studio Blue Hole sous la direction de Brendan Greene, a rencontré un succès inattendu à l'échelle mondiale avec plus de 20 millions d'exemplaires avant même sa version finalisée !

Si vous n'êtes pas familier avec le concept pas de panique, on a rarement fait plus simple : le dernier debout a gagné !

Les joueurs ; en solo ou en équipe allant jusqu'à 4 ; débutent la partie dans un avion dont la trajectoire change à chaque fois, chaque équipe décidant quand sauter de celui-ci, puis déployer leur parachute pour rejoindre l'endroit choisi. La partie commence alors sur la gigantesque map (on déplorera qu'ils n'en existent que deux à ce jour, mais d'autres devraient suivre) parsemée de villages, bâtiments, prisons, cabanes de chasses et autre traquenard du genre, espacés entre eux par un terrain plus ou moins accidenté ("open field" dans le jargon). Commence alors une véritable course contre la montre pour s'équiper ! Car oui, j'ai oublié de le préciser : l'avion mentionné plus haut... vous en sautez sans rien : ni arme ni protection, ni soins...

vos poings et même pas un couteau pour le coup... partout sur la map sont dispersées quantités de matériels de différentes qualités (arme, protection, médicament, boost, amélioration en tout genre) mais aussi véhicules et carburants allant de la moto au van Volkswagen en passant par les buggy et hors-bords. Après quelques minutes, une zone se forme de façon aléatoire sur la map, et les joueurs ont alors un temps donné pour la rejoindre.

Si ils se trouvent en dehors, ils subissent des dégâts de façon exponentielle. Au fil du jeu la zone se rétrécie par à-coups, forçant les joueurs à se retrouver dans un rayon toujours plus restreint, déclenchant des affrontements à la chaine jusqu'à qu'il n'en reste plus qu'un !

PUBG succès d'un recette atypique...

Pubg a su réinventer les codes du genres se détachant de la frénésie continue des FPS classique (Call of Duty, Battlefield...) pour privilégier l'anticipation de celle-ci et le stress né d'une prise de décisions permanente : décider d'engager un joueur, même isolé, c'est prendre le risque de révéler sa position aux autres.

Une moto est plus rapide mais vous laisse complètement exposé, quand un van fait de vous une plus grosse cible mais vous laisse le temps de réagir si la situation devient plus compliquée car il vous protégera des balles un certain temps avant d'exploser. Rejoindre le coeur de la zone dès qu'elle apparait peut vous permettre de vous installer pour attendre les autres joueurs mais peut aussi se retourner contre vous si ceux-ci arrivent de vos angles morts... Bref, une alternance de tension et d'action soutenue par un gameplay riche et de nombreuses subtilités techniques que l'on acquiert qu'au fil des heures. PUBG a trouvé et conquis un public vaste allant du joueur occasionnel au hardcore gamer, sans jamais en délaisser aucun !

E-sport nous voila !

Si les débuts ont été un peu chaotiques, entre problèmes d'optimisation et bugs graphiques, aujourd'hui les choses rentrent dans l'ordre et le studio déploie des efforts considérables pour lutter contre les inévitables Cheater. Le résultat de ce succès a bien évidemment été le développement d'une scène e-sport sur laquelle l'hexagone a d'ores et déjà commencé à placer ces pions. Les Français de la Team aAa (maintenant Vitally) se sont imposés aux IEM Oakland fin novembre (plus grand tournoi PUBG - hors Asie - à ce jour) et depuis peu, l'apparition de la Ligue Obsidius, premier grand championnat français ayant fait ses débuts le 16 Janvier et dont la compétition doit s'étendre jusqu'au 28 Février, réunit pas moins de 32 équipes. Une compétition à suivre donc tous les mardis soirs jusqu'à fin Février en direct sur Twitch via les chaines des différentes équipes ou des organisateurs OGBattle Royale !