Nous le savons l'outil phare de communication du président Trump est Twitter. Il a twitté toute la campagne et il twitte encore depuis son élection. En effet une de ces propositions est la construction conjointe d'un mur avec le Mexique.
Donald Trump annonce d'abord la participation financière du Mexique pour ensuite, à nouveau se rétracter. Le projet sera entièrement financé par le Congrès, mais devra être remboursé plus tard par les contribuables mexicains, twitte-il. On sent de la part du président nouvelle élu une volonté de satisfaire ses électeurs et respecter ses engagements de campagnes comme on a pu l'entendre lors de ces meetings.
En effet, lors de ses rassemblements Donald Trump scandait à ses partisans « Qui paiera pour le mur ?» pour entendre en retour « Le Mexique !». Mais certains membres de la classe politique mexicaine ne l'entend pas de cette oreille.
La riposte inattendue, d'un outsider : Vincente Fox
C'est en la personne de l'ex-président du Mexique (de 2000 à 2006) que Trump a trouvé un adversaire redoutable. Vincente Fox répond de manière virulente à ces propos le 6 janvier 2016. Sur Twitter il rétorque: «TRUMP, quand vas-tu comprendre que je ne vais pas payer ton p**** de mur. Sois honnête avec les contribuables américains. Ce sont eux qui vont payer.». Ces propos sont en fait réitérés par l'ancien président, qui était déjà sorti de ses gonds en février 2016 sur la chaîne Univision, notamment en raison des insultes et du dénigrement par l'ex-candidat Trump envers les Mexicains.
Un silence inhabituel de Donald Trump qui pourtant twitte plus vite que son ombre
Une tentative d'éviction d'un incident diplomatique, en est sûrement la réponse. Beaucoup supposent que l'équipe de communication ainsi que ces conseillers se sont concertés afin de l'empêcher de twitter à nouveau. Vincente Fox 1 / Donald Trump 0.
Même si Vincente Fox n'est qu'un ex-président, ses conseils précieux auprès de l'actuel Président Enrique Pena Nieto, pourraient réellement favoriser une situation de crise économique et politique dans cette période de fragilisation des relations Américano-Mexicained, en raison notamment de ses propos racistes et dénigrants dont voici quelques exemples :
"DONALD TRUMP - "Ils apportent de la drogue, ils apportent du crime, ce sont des violeurs..."
- "Ils ne sont pas nos amis, croyez-le, ils nous tuent économiquement".
"Je construirai un grand, grand mur à notre frontière sud, et je ferai payer ce mur par le Mexique".
(16 juin 2015, lancement de sa campagne présidentielle)"
Donald Trump s'est juste contenté de souhaiter un joyeux anniversaire à son fils Eric sur Twitter ! To be continue....