Une attaque "de nature terroriste" a eu lieu à Londres, dans le quartier de Westminster, quartier très touristique et fréquenté, ce mercredi après-midi peu avant 16h. Il s'agit d'une attaque à la voiture-bélier. C'est une voiture ayant foncé dans la foule sur le Pont de Westminster (qui n'est pas sans rappeler l'attentat de Nice) qui est à l'origine de l'attaque. La réaction de la police londonienne a été immédiate. L'un des suspects a été abattu. Une femme, fauchée par le véhicule de type 4x4, a également succombé. Trois lycéens de Concarneau dans le Finistère sont parmi les blessés.
Parallèlement, un policier présent à l'intérieur du Parlement a été poignardé. Rien n'est encore sûr sur l'identité de cette attaque à l'arme blanche - certaines sources prétendent qu'il s'agit du conducteur du véhicule. Alors que les députés étaient au milieu d'un vote parlementaire, la nouvelle s'est vite répandue et la première-ministre Theresa May a été rapidement mais discrètement évacuée jusqu'au 10, Downing Street où elle suit, en ce moment même, la situation.
Attaque terroriste à Londres : Que s'est-il réellement passé ?
Le véhicule aurait donc traversé le Pont de Westminster en roulant sur le trottoir, aurait ensuite percuté délibérément la foule puis les grilles du Parlement. Un assaillant se serait alors précipité vers l'enceinte du Parlement où il a poignardé le policer juste avant d'être abattu par les forces de police.
Le bilan provisoire fait donc état de 2 morts et de « nombreux blessés ». Une femme serait même tombée dans la Tamise après l'attaque, elle a été repêchée et est maintenant seine et sauve. La zone autour du Parlement est encore actuellement totalement bouclée. Les personnes confinées dans l'enceinte du bâtiment vont être prochainement dirigées vers l'abbaye de Westminster, à quelques centaines de mètres.
C'est un lieu symbolique de la démocratie britannique qui est aujourd'hui attaqué. Siège de la Chambre des communes et de la Chambre des Lords, les Houses of Parliament est le lieu emblématique du pouvoir à Londres. La police opte pour la thèse terroriste jusqu'à preuve du contraire.