La Corée du Nord a déclaré qu'elle poursuivra ses essais d'armes nucléaires, affirmant qu'elle renforcera ainsi sa puissance ''de manière permanente, à tous moments’’, selon Reuters. Cette déclaration intervient pour, selon Pyongyang, répondre à ''l'agression et l'hystérie américaines.'' Le président américain Donald Trump a déclaré, quant à lui, qu'un ‘’conflit majeur, important’’ avec la Corée du Nord est possible à cause de ce programme de missiles nucléaires et balistiques, alors que la Chine a avoué la semaine dernière que la situation dans la péninsule coréenne pourrait s’aggraver, voire même devenir incontrôlable.
Le gouvernement chinois a d’ailleurs émis le souhait de demander de l’aide à la Russie, pour négocier une sortie de crise la plus rapide possible.
Les États-Unis ont, au même moment, envoyé une flotille pour escorter un porte-avions nucléaire, l'USS Carl Vinson, dans les eaux qui bordent la péninsule coréenne. Celui-ci rejoint des exercices communs avec la Corée du Sud afin de contrer la série de menaces qui viennent de Corée du Nord. "Maintenant que les États-Unis tentent un véritable racket, avec des sanctions et des pressions exercées contre la République populaire démocratique de Corée, contre notre nouvelle politique appelée «pression maximale et engagement », la RPDC accélérera au rythme maximal la mesure visant à renforcer sa dissuasion nucléaire’’, a déclaré un porte-parole du ministère des Affaires étrangères de Corée du Nord dans un communiqué publié par son agence de presse officielle (KCNA).
''Les mesures du pays pour renforcer sa force nucléaire au maximum seront prises de manière consécutive et successive à tout moment et à n'importe quel endroit décidé par son leadership suprême", a ajouté cette haute autorité. Un nouveau test atomique ne serait pas une nouveauté, et c’est bien ce qui continue d’inquiéter les nations voisines, dont le Japon…
La Corée du Nord continue ses tentatives d’intimidations
Le Nord du pays du Matin calme a récemment mené cinq tests nucléaires et une série d’essais de missiles, sans se soucier du Conseil de sécurité de l'O.N.U et de ses résolutions unilatérales.
La Corée du Nord a appliqué de tels exercices à un rythme sans précédent, et a probablement progressé dans le développement de missiles à portée intermédiaire et à démarrage sous-marin. Un lancer de roquette a aussi échoué, mais a néanmoins provoqué une condamnation internationale répandue, de Séoul à Washington. Cette nouvelle tentative a même poussé le Japon à envisager de déployer des militaires en Corée du Sud, afin de vite rapatrier les compatriotes nippons en cas de conflit avéré.
Les États-Unis avaient réaffirmé qu’ils supporteraient le coût du déploiement du système antimissile de la THAAD pour contrer la menace nord-coréenne, alors que Trump avait initialement convenu que Séoul devra payer 1 milliard de dollars pour ce faire.
Dans un appel téléphonique qui a eu lieu le week-end passé, le conseiller de la sécurité nationale du président américain, H. R. McMaster, a rassuré son homologue sud-coréen, Kim Kwan-jin, en précisant que l'alliance américaine avec la Corée du Sud était sa priorité absolue dans la région Asie-Pacifique. Trump, interrogé sur ses menaces envers la Corée du Nord, a déclaré aux journalistes: "Vous allez bientôt être au courant", sans préciser ce que les USA comptent faire. Les tentatives d’intimidations continuent donc, des deux côtés.