Sept mois après son investiture et une présidence manquée par des scandales, des affaires, des limogeages de conseillers, il était temps pour Donald Trump de prendre des vacances bien méritées. Passés ces dix-sept jours de quiétude, le président pouvait reprendre les dossiers bouillants.
Le cas de l'Afghanistan
Donald Trump est très attendu sur l'Afghanistan. Lui qui n'a pas cessé de remettre en cause l'engagement américain en Afghanistan n'a pas fait dans le détail. Depuis Fort Myer à Arlington en Virginie, devant l'armée et face à la Nation, le locataire du bureau oval a rappelé sont souhait d'augmenter le nombre de troupes sur place sans en préciser un chiffre exact.
Il s'est justifié devant l'assemblée de militaires en expliquant un vaste retrait des troupes américaines créerait un appel d'air pour que les talibans, Al Qaïda et le groupe terroriste Etat Islamique reviennent s'y implanter. Il s'est également engagé à ne pas faire de chèques en blanc. Il ne s'est pas étendu sur les moyens déployés, mais a promis que les Américains gagneraient. L'engagement de seize ans n'est donc pas terminé
Steve Bannon et les suprémacistes blancs
Cette alocution est intervenue alors que suprémacistes blancs ont fait parler d'eux en organisant des manifestations en protestation contre le déboulonnage de statues de figures des confédérés du Sud des Etats-Unis. Une femme anti-fasciste est décédée dans une contre manifestation à Charlottesville le 12 août dernier.
Donald Trump s'était distingué en rappelant que la responsabilité des violences incombait un peu aux deux parties. Steve Bannon qui est un suprémaciste a rendu populaire ces mouvements auprès de la population américaine. Donald Trump a surfé sur ces organisations pour asseoir son élection lors de la dernière présidentielle.
Dans ce climat tendu, l'ex-conseiller en stratégie Bannon a été prié de laisser sa place. Le soutien des suprémacistes blancs sera vital pour gagner les prochaines élections législatives et abolir l'Obamacare, mesure phare de son programme.
Un budget pour le mur
Le mur visant à renforcer la frontière entre les Etats-Unis et le Mexique est un autre des projets phare de la présidence Trump.
Le président américain ne désespère pas de le construire mais cette fois, ce ne sera pas les mexicains qui le financeront. La loi de budget doit être votée et Donald Trump espère pouvoir en consacrer une partie pour construire la mur à la frontière. Cet argent doit permettre de construire des routes, des ponts, des voies ferrées et des des voies navigables.