La Corée du Nord s'est lancée dans un vaste programme nucléaire depuis les années 1960. À ce jour, Pyongyang possède une arme chimique puissante : la bombe à hydrogène. Ce serait le sixième essai nucléaire de l'histoire de ce pays qui a l'ambition de se doter d'une Arme nucléaire puissante. Pyongyang a testé dimanche 3 septembre 2017 sa nouvelle bombe à hydrogène, un essai qui est, selon le régime nord-coréen, une véritable réussite. Pyongyang affirme que cette bombe peut être montée sur des missiles balistiques à longue portée, une technique révolutionnaire dans le domaine du nucléaire.

Les services météorologiques sud-coréens annoncent que le séisme artificiel provoqué par le tir de cette bombe à hydrogène était cinq à six fois plus puissant que le test de septembre 2016.

Cet essai de bombe à hydrogène survient dans un contexte de vives tensions entre Pyongyang, Tokyo et Washington. Le tir de missile de mercredi dernier avait mis le Japon en alerte totale, et Pyongyang avait d'ailleurs mis en garde son voisin japonais d'une destruction imminente pour s'être aligné derrière Washington. Une attitude condamnée par Shinzo Abe, Premier ministre du Japon et Donald Trump. Plus tôt en cette mâtinée du 3 septembre, l'agence de presse officielle KCNA rapporte que Kim Jong-un s'est rendu à l'Institut des armes nucléaires afin de superviser et d'observer l'essai de la bombe H, destiné à être chargée dans le nouveau missile intercontinental.

Pyongyang se réjouit encore de sa nouvelle et puissante bombe à hydrogène.

Un essai nucléaire réprimé par la communauté internationale à l'unanimité

La Communauté internationale a fustigé ce nouvel nucléaire de Pyongyang, une bombe H puissante et redoutable. D'abord le président sud-coréen Moon Jae-In qui exige ''la punition la plus forte'' contre le régime nord-coréen, ainsi que de nouvelles sanctions de l'ONU afin d'isoler totalement la Corée du Nord; ensuite la France qui demande à toute la communauté internationale de traiter cette nouvelle provocation avec la plus grande fermeté, et la Chine qui, elle aussi, demande à Pyongyang de cesser d'aggraver la situation avec des gestes qui ne servent pas ses intérêts'' et enfin les États-Unis et le Japon qui réaffirment plutôt l'importance d'une coopération étroite avec la Corée du Sud afin de faire face à la menace nord-coréenne.

Il est à noter que ce séisme artificiel a été ressenti dans plusieurs provinces chinoises, et l'Institut géologique américain USGS a enregistré à 12h, heure de Pyongyang soit 5h30, heure française, une secousse tellurique de magnitude 6,3.