Donald Trump n’a jamais été un président comme les autres. De par son activité plus que prolifique sur Twitter notamment, où il a d'ailleurs été suspendu près de deux ans avant de se voir réintégré par Elon Musk. De par ses punchlines controversées et parfois fausses, il réussit à capter l'attention de son public.

Depuis quelques jours, alors que la France vit toujours au rythme de la réforme des retraites, outre-Atlantique, l'actualité est tournée vers Donald Trump. Accusé pour "achat de silence" envers une ex-pornstar pour ne pas aborder leur relation devant des médias en 2016, il n’a pas manqué de démontrer toute sa volonté d’y faire face et "de se battre" pour la course à un retour à la Maison Blanche.

Pendant qu'il quittait son repère de Mar-a-Lago, pour se rendre à New-York où la semaine prochaine il devra se rendre au tribunal pour répondre aux accusations, quelques soutiens l'ont attendu dehors pour l'encourager.

Sa candidature aux primaires n'est - pour l'instant - pas remise en cause

Encore tenus confidentiels, l’ensemble des chefs d’accusation à l’égard de Donald Trump pourrait s’élever à plus de 30 selon CNN, l’Associated Press assure également qu’au moins l’un d’eux est criminel.

Quelles que soient les leçons de son passage devant la justice ce mardi ou l’ampleur des chefs d’accusation, ce nouveau dossier devrait peser lourd dans la campagne vers 2024.

Sur le plan légal, malgré cette accusation au pénal, il ne serait que perturbé dans sa campagne, mais pourrait tout de même se présenter. Seul le dossier sur les incidents au Capitole après l’élection de Joe Biden pour "appel à l’insurrection et rébellion" pourrait le mettre hors-jeu : Trump en effet le 6 janvier 2021, après avoir soutenu la fausse information que les élections avaient été truquées, avait incité ses soutiens à prendre d'assaut le Capitole.

Au cours de cette invasion, il y a eu quatre morts et 52 personnes arrêtées. Tous ces dossiers n'ébranlent en rien la confiance de ses partisans, peu nombreux comme le disait Bloomberg News, qui jugent cette dernière accusation en date comme une "persécution politique et une ingérence dans l’élection".